lundi 18 juin 2012

Au sommet de Rio, le «PIB vert» essaie de se faire une place


Infographie : François Descheemaekere
[Les Echos.fr]

Dans le cadre de la conférence Rio+20, l'ONU a présenté un indice vert mesurant la richesse économique mais aussi le capital naturel des 20 pays les plus développés. Sur ces vingt dernières années, ce sont les économies émergentes qui ont fait les plus lourds dégâts. L'adoption d'un indicateur de développement prenant peu ou prou en compte l'environnement n'est pas aquise.
 
Peut-on encore parler de croissance économique en faisant fi du niveau de consommation des ressources naturelles et de leur disparition quasi irréversible ? Ce n'est pas l'avis des Nations unies. Mettant à profit la Conférence sur le développement durable Rio+20, qui se tient jusqu'au 22 juin, les experts du Programme des nations unies pour l'environnement (PNUE) y ont présenté un nouvel indicateur permettant de mesurer le niveau de richesse globale -Inclusive wealth index (IWI) -d'un Etat. Une sorte de produit intérieur brut (PIB) vert qui agrège toute une série de valeurs liées au niveau de production manufacturière d'un pays, mais aussi au capital humain et environnemental dont celui-ci dispose. « Cet indice exprime le véritable niveau de richesse d'une nation et sa capacité à soutenir durablement sa croissance », estime le PNUE.
A la différence du sacro-saint PIB qui est basé sur le court terme, ainsi que de l'indice de développement humain (IDH), calculé à partir de l'espérance de vie, du niveau d'éducation et du niveau de vie.
Lire : lesechos.fr
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