vendredi 27 avril 2012

6 mai : le jour où...la Grèce pourrait remettre le feu


Infographie : François Descheemaekere
[La Tribune]

Le scrutin grec, qui aura lieu le même jour que le second tour de la présidentielle française, apparaît comme d'autant plus indécis qu'il n'y a plus de sondages autorisés depuis deux semaines. Mais son enjeu est déterminant : le maintien ou non de la Grèce dans la zone euro.

La frénésie quotidienne de l’élection française l’a un peu fait oublier. Mais le 6 mai, une autre élection, celle du parlement grec, la Vouli, décidera de l’avenir de la zone euro. Peut-être même beaucoup plus que celle de la France. Car, malgré le succès de la restructuration de sa dette, la Grèce est loin d’être tirée d’affaire. Le montant de sa dette publique est encore considérable : le FMI prévoit de la ramener en 2020 seulement à 120,5 % du PIB. Mais pour parvenir à cette situation qui reste peu peu enviable, il faudra poursuivre des efforts budgétaires considérables tout en dégageant une croissance moyenne annuelle de 4,5 % à partir de 2014.
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Martin Schulz (Président du Parlement Européen) : l'échec de l'UE est un « scénario réaliste »

Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Face au collège des commissaires européens, le président du Parlement a mis en garde contre la montée des mouvements populistes. Une déclaration qui fait écho aux inquiétudes soulevées par les résultats du premier tour de la présidentielle française. 

Martin Schulz : l'échec de l'UE est un « scénario réaliste » « On observe depuis quelques mois une tendance préoccupante à la renationalisation et à une remontée des dossiers vers le sommet. Les chefs d'État ou de gouvernement accaparent de plus en plus de décisions, délibèrent et décident dans le secret de petits comités, loin de l'opinion et au mépris de la méthode communautaire », a déploré M. Schulz lors d'une allocution devant le Collège des commissaires, jeudi 26 avril.
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Comment dit-on “basta” en allemand ?


[Presseurop / El País Madrid]

Malgré ses conséquences sociales et politiques, la Bundesbank et le gouvernement d’Angela Merkel continuent de prôner la rigueur appliquée depuis deux ans en Europe. Il est temps d’arrêter les dégats, s’insurge le politologue espagnol José Ignacio Torreblanca.

Pour Jens Weidmann, jeune économiste arrivé à la présidence de la Bundesbank après une fulgurante carrière politique menée dans l’ombre d’Angela Merkel, et à ce titre membre, certainement le plus influent, du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), des taux d’intérêt à 6 % ne sont pas “la fin du monde” et ne constituent pas une raison suffisante pour que la BCE cherche à alléger les pressions qui s’exercent sur l’Espagne sur les marchés de la dette.
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Revue de presse : Mario Draghi se prononce en faveur d'un "pacte de croissance"


Infographie : François Descheemaekere
[Touteleurope]

Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), souhaite la mise en œuvre d'un pacte de croissance qui viendrait s'ajouter au pacte de budgétaire européen, sans remettre en question les politiques d'assainissement des comptes publics entamées. Soutenu par Angela Merkel et d'autres dirigeants européens, M. Draghi reconnait ici que la seule austérité ne permettra pas aux économies de sortir durablement de la crise. "Nous avons un pacte budgétaire, nous devons revenir en arrière et en faire un pacte de croissance" a déclaré hier Mario Draghi. Pour ce faire, le président de la BCE souhaite que soient mises en place des "réformes structurelles qui heurtent de larges intérêts et qui font mal" [L'Express]. Relayé par Jean-Claude Juncker ou encore Angela Merkel, ces réformes ouvriraient davantage de secteurs protégés à la concurrence et toucheraient le marché du travail.
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Mort d’un conte de fées


Infographie : François Descheemaekere
Death of a Fairy Tale

[The New York Times]

Paul Krugman, professor of Economics and International Affairs at Princeton University, Nobel Prize in Economics 2008. 

For the past two years most policy makers in Europe and many politicians and pundits in America have been in thrall to a destructive economic doctrine. According to this doctrine, governments should respond to a severely depressed economy not the way the textbooks say they should — by spending more to offset falling private demand — but with fiscal austerity, slashing spending in an effort to balance their budgets. Critics warned from the beginning that austerity in the face of depression would only make that depression worse. But the “austerians” insisted that the reverse would happen. Why? Confidence! “Confidence-inspiring policies will foster and not hamper economic recovery,” declared Jean-Claude Trichet, the former president of the European Central Bank — a claim echoed by Republicans in Congress here.
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Crise: l'Europe, une convalescente mal en point


[Slate.fr]

L’horizon s’est brutalement assombri en avril. Faut-il en conclure, comme le financier Georges Soros, que l’existence même de la zone euro est de nouveau menacée? C’est aller un peu vite en besogne.

Tous les boursiers le savent, les débuts d’année en fanfare sont généralement suivis sur les marchés  par une période un peu plus compliquée. Vendez en mai, dit le proverbe. Cette année ne faillit pas à la règle; simplement, cette fois, la question s’est posée dès le mois d’avril. Sur pratiquement toutes les places financières, le premier trimestre a été excellent, à l’exception notable de l’Espagne. Conséquence logique: les investisseurs hésitent avant de continuer à miser sur une hausse des cours.
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Moins de travailleurs qualifiés, mais moins d'investissement dans la formation


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

La plupart des employeurs européens (86 %) ont réduit ou gelé leurs investissements dans la formation l'an dernier, malgré le manque de travailleurs qualifiés. Il est plus que temps de réagir et ce sujet fera l'objet d'un débat lors du Sommet européen des affaires 2012 qui rassemblera aujourd'hui des chefs d'entreprise et des décideurs politiques.

La question des compétences sera au coeur de ce sommet auquel participeront le premier ministre italien, Mario Monti, le premier ministre belge, Elio Di Rupo, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ainsi que plus de 1000 chefs d'entreprises et décideurs politiques européens. Dans ce contexte de crise économique, les nouvelles ne sont pas bonnes sur les fronts de l'emploi et des compétences. Moins d'un cinquième (18 %) des 500 chefs d'entreprise et dirigeants politiques européens interrogés par la Fédération des entreprises de Belgique (FEB) prévoient d'augmenter leurs dépenses pour la formation au cours des 12 prochains moins.
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jeudi 26 avril 2012

Vote des étrangers en Europe : revue de détail, pays par pays


Infographie : François Descheemaekere
La France reste (pour l'instant) sur le front du refus

[Myeurop]

Seule une minorité d'Etats européens refusent encore aux étrangers non-européens de participer au vote local. Une minorité composée de dix pays, dont la France, l’Allemagne et l’Italie. Le reste de l'Europe a introduit le vote étranger, mais dans des proportions différentes.

Avec le score du FN au premier tour de la présidentielle, le droit de vote des étrangers est ramené au centre du débat par la droite. François Hollande promet une loi, mais pour 2013. […] Il y a ceux qui l'octroient à tous les étrangers (Irlande, pays scandinaves) et ceux qui choisissent les citoyens étrangers le méritant : les Brésiliens du Portugal, ou les Indiens du Royaume-Uni.
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Le président de l'UE dénonce la menace du populisme sur la libre-circulation


Infographie : François Descheemaekere
[Le Nouvel Observateur]
 
Le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, a dénoncé mercredi la montée des populismes en Europe et la menace qu'ils font peser sur la libre-circulation des personnes à la veille d'une réunion des ministres de l'Intérieur de l'UE

"Malheureusement, les vents du populisme menacent une des grandes réalisations de l'intégration européenne: la libre-circulation des personnes au sein de l'UE", a-t-il déploré dans un message publié sur son compte Twitter. M. Van Rompuy a exprimé sa préoccupation pendant une visite officielle en Roumanie, dont l'adhésion à l'espace Schengen est bloquée par le gouvernement néerlandais sous la pression du parti populiste d'extrême droite PVV de Geert Wilders. L'espace Schengen permet aux ressortissants de ses 26 membres (22 pays de l'UE plus l'Islande, la Norvège la Suisse et le Liechtenstein) de circuler librement sans contrôles frontaliers. Cinq pays de l'UE n'en sont pas membres: Royaume-Uni, Irlande, Chypre, Roumanie et Bulgarie. Mais cette liberté est remise en question par la France et l'Allemagne qui demandent à leurs partenaires d'accepter de rétablir des contrôles aux frontières nationales pendant un mois en cas de défaillance à une frontière extérieure de l'espace Schengen et de prolonger cette mesure si nécessaire.
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FN, Jobbik, PVV... L'extrême droite gangrène presque toute l'Europe


[Slate.fr]
 
Le résultat de Marine Le Pen au premier tour de la Présidentielle ne doit pas cacher une réalité généralement européenne. Pays-Bas, Finlande, Danemark, Suisse, Hongrie, Autriche, Norvège, Belgique, Italie, Grèce, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni : le point sur la montée des partis populistes et d’extrême droite.

Si les premières estimations lui ont fait toucher les 20%, la réalité est cependant moindre: Marine Le Pen a obtenu au premier tour de l'élection présidentielle 17,9% des suffrages, ce qui représente tout de même un record pour le Front national (16,86% en 2002). Coïncidence, ce record a pointé son nez la veille de la chute du gouvernement néerlandais. C'est Geert Wilders, le leader du Partij voor de Vrijheid (Parti pour la liberté, PVV), l'extrême droite néerlandaise, qui a mis fin à la coalition entre les libéraux (Volkspartij voor Vrijheid en Democratie, VVD) et les chrétiens démocrates (Christen Democratisch Appèl, CDA) en retirant son soutien à la seconde chambre. En cause: l'Europe.
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Ce qu'il faut comprendre des propos de Draghi sur la croissance


Infographie : François Descheemaekere
[Challenges]
 
DECRYPTAGE 
Le Président de la BCE a ravi François Hollande en parlant de la "nécessité d'une pacte de croissance". Mais "Super Mario" refuse de le financer et invite les dirigeants européens à maintenir le cap de la rigueur budgétaire même si les réformes "font mal".

A quoi joue Mario Draghi ? Ce mardi 25 avril, le président de la Banque Centrale Européenne (BCE) a donné le sourire à François Hollande en expliquant avoir à l’esprit "la nécessité d’un pacte de croissance". Mais de l’autre, il a continué à exhorter les Etats européens à tenir leur "discipline budgétaire". Et même si "les réformes structurelles heurtent de larges intérêts" et "font mal", rajoute-t-il, elles doivent être poursuivies pour l'avenir. Bref, on n’y comprend pas grand-chose, comme la plupart du temps lorsqu’un qu’un gouverneur de banque centrale s’exprime.
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Crise de l'euro : le peuple, un détail gênant


[Presseurop /Frankfurter Rundschau Francfort]

Un spectre plane sur les marchés financiers : que se passerait-il si la cohorte des victimes de la crise n’approuvait plus la politique des puissants ? C’est la raison pour laquelle les responsables politiques, comme les grands patrons, préfèrent ne pas se risquer à trop de démocratie.

La crise de l’euro est en standby, les milliers de milliards de crédits alloués par la Banque centrale européenne ont calmé le jeu. Mais sur les marchés financiers, une nouvelle menace se dessine : la démocratie. “Les élections françaises [le second tour de la présidentielle le 6 mai sera suivi d’élections législatives en juin] et grecques [le 6 mai], ainsi que le référendum irlandais [le 31 mai], font naître des inquiétudes chez les investisseurs, les entreprises et les consommateurs”, explique Elga Bartsch, de la banque d’investissement américaine Morgan Stanley. Les pays européens exigent de leur population de lourds sacrifices. Afin de conforter la confiance des marchés financiers dans leur solvabilité, ils suppriment des centaines de milliers de postes de fonctionnaires, augmentent les impôts, sabrent dans les dépenses publiques, abaissent les retraites.
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L’économie britannique retombe dans la récession


Infographie : François Descheemaekere
British Economy Slips Back Into Recession

[The New York Times]

Britain slid back into recession in the first quarter of the year, according to official figures released Wednesday, undercutting the government’s argument that its austerity program was working.  The British economy shrank 0.2 percent in the first quarter after contracting 0.3 percent in the fourth quarter of last year, the Office for National Statistics said Wednesday.
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PSA Peugeot-Citroën dans l'oeil du cyclone


Infographie : François Descheemaekere
[Ouest France]

Mauvaise passe. PSA Peugeot-Citroën a chuté lourdement au cours du premier trimestre, en France, son marché domestique, comme en Europe où le groupe réalise 56 % de ses ventes. Le chiffre d'affaires de 14,3 milliards a reflué de 7 %. Encore heureux que les filiales Faurecia (équipements), Gefco (logistique) et PSA Finance (banque) aient limité la casse dans une situation qui reste « très préoccupante » sur le second trimestre, selon l'expression du PDG, Philippe Varin. Préoccupante pour tout le monde sauf peut-être pour les constructeurs allemands.
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mercredi 25 avril 2012

L'UE s'inquiète de la montée de l'extrême-droite en France


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Les ministres de l'Union européenne réunis hier à Luxembourg (23 avril) ont fait part de leurs inquiétudes quant à la montée du parti nationaliste français lors des élections présidentielles.

Le ministre luxembourgeois des affaires étrangères, Jean Asselborn, a accusé le président français, Nicolas Sarkozy, d'être responsable du succès de la candidate d'extrême droite,  Marine Le Pen, lors du premier tour des élections présidentielles. « Si j'étais le président de la République [française], je me demanderais pourquoi un électeur sur cinq en France vote pour le Front National », a-t-il déclaré avant le début de la réunion des ministres européens des affaires étrangères à Luxembourg. Le candidat socialiste, François Hollande, a soufflé la victoire à M. Sarkozy lors du premier tour avec 28,6 % des voix contre 27,2 %, mais c'est bel et bien la dirigeante du Front National qui leur a volé la vedette en récoltant 17,9 % des suffrages, le meilleur score jamais réalisé par un candidat d'extrême droite. Sa performance reflète la montée des populistes eurosceptiques contestataires sur le continent, d'Amsterdam à Vienne, en passant par Helsinki.
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Les musulmans victimes de discriminations dans plusieurs pays d'Europe, selon Amnesty


Infographie : François Descheemaekere
[Fenêtre sur l'Europe]

Amnesty International a dénoncé mardi dans un rapport les "discriminations" envers les musulmans dans des pays européens comme la France et la Belgique, et l'exploitation politique des "préjugés".

Dans son rapport qui se concentre sur la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne et la Suisse, Amnesty International appelle les gouvernements européens "à faire plus pour s'en prendre aux stéréotypes négatifs (...) contre les musulmans, qui attisent les discriminations, essentiellement dans l'éducation et le monde du travail".
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Mémorial de l’abolition de l’esclavage de Nantes : une ville française confrontée à son passé brutal


Infographie : François Descheemaekere
Memorial to Slave Trade : French City Confronts Its Brutal Past

[Spiegel Online]

The slave trade once made the people of Nantes rich, but the French city covered up its dark history for decades. It recently erected a memorial to the victims in a project believed to be the first of its kind in Europe. But the effort to shed light on the Continent's role in the 18th century slave trade with Africa and the New World has not been popular with some residents.

In the 18th century, cruelty had poetic names, like Le Prudent ("The Prudent"), La Légère ("The Light") or Les Trois Maries ("The Three Marys"). The ships, named in the hope of a good voyage or baptized with Christian first names, were part of a brutal business between Europe, Africa and America: the slave trade. During a period of approximately 400 years, at least 13 million people were transported under horrendous conditions from Africa to the colonies of the New World. The northwestern French city of Nantes played a central role in what has been described as the largest forced migration in global history.
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La polémique sur les coûts du travail en Europe déferle sur la campagne électorale française


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Une étude d'Eurostat a révélé d'énormes différences en matière de coûts du travail entre les 27 Etats membres de l'UE. Cette étude, publiée hier (24 avril), a apporté de l'eau au moulin de la campagne électorale française, alors que les deux candidats avancent leurs arguments pour ou contre une TVA sociale qui viserait à protéger les producteurs français contre le dumping social.

According to the survey, hourly labour costs for 2011 range from €3.5 in Bulgaria to €39.3 in Belgium, the highest in the European Union, ahead of Sweden (€39.1). The average hourly labour cost for the eurozone is of €27.6, higher than the EU-27 average (€23.1). Other EU countries with cheap labour costs include Romania (€4.2) Lithunaia (€5.5), Latvia (€5.9), Poland (€7.1), Hungary (€7.6), Estonia (€8.1), Slovakia (€8.4), the Czech Republic (€10.5). In Germany, the hourly labour cost is €30.1, significantly higher than France's €34.2.
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La crise néerlandaise remet en cause les stratégies avancées pour la zone euro


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Le gouvernement néerlandais est à son tour victime de la vague d’austérité imposée par l’UE. Hier (23 avril), le premier ministre libéral, Mark Rutte, a présenté sa démission à la reine Béatrix. La situation des Pays-Bas, un pays de la zone euro qui a conservé sa notation triple A mais tend à devenir la proie des marchés, remet en cause les mérites du pacte budgétaire, selon les experts.

M. Rutte a perdu le soutien du Parti pour la liberté (PVV) d'extrême droite dirigé par Geert Wilders sur la question des coupes budgétaires supplémentaires d'un montant de 9,5 milliards d'euros, nécessaires pour rester en-deçà du seuil de déficit défini par l'Europe. Au sein d'un gouvernement intérimaire, M. Rutte devra gérer les affaires courantes jusqu'à l'organisation d'élections et présenter un budget pour 2013. Le parlement néerlandais peine cependant à définir une date pour la tenue d'élections anticipées.
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Berlin à court d’alliés dans la crise de l’euro


Infographie : François Descheemaekere
'Berlin Is Running Out of Allies in Euro Crisis'

[Spiegel Online]

The collapse of the Dutch government, the prospect of Socialist François Hollande as next French president and the surging popularity of far-right parties shows that budget discipline is out of fashion in Europe. Chancellor Angela Merkel is looking increasingly lonely in her fight to save the euro through painful austerity measures, write German commentators.

German Chancellor Angela Merkel is running out of allies in her drive to solve the euro debt crisis through strict austerity programs. French Socialist François Hollande looks on course to oust President Nicolas Sarkozy, who has been Merkel's most important partner in the fight to overcome the debt crisis, in a run-off vote on May 6 after beating him into second place in the first round on Sunday. And Dutch Prime Minister Mark Rutte, whose minority government has been lecturing Greece and other high-debt countries about the need for strict spending cuts, resigned on Monday after the far-right Freedom Party of populist Geert Wilders refused to back budget cuts for the Netherlands, regarded as one of the most stable economies in Europe. Across Europe, right-wing populists are on the rise,
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Espagne : un demi-million d’immigrés illégaux sur le point de perdre leur couverture santé


Infographie : François Descheemaekere
Half-a-million illegal migrants stand to lose health coverage

[El País Madrid]

Government moves to revoke provision that guarantees treatment and prescription medicines

Nearly half-a-million illegal migrants in Spain stand to lose their rights to free healthcare following the government’s move to revoke a provision in the current law that guaranteed that those without residency cards would be afforded medical treatment and prescription medicines. The move, announced last Friday by Health Minister Ana Mato as part of the government’s far-reaching savings plans, has sparked a wave of criticism from the opposition.
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mardi 24 avril 2012

L'extrême droite liquide le gouvernement néerlandais


Infographie : François Descheemaekere
[Myeurop]

Alors que Hollande mène le 1er tour de l'élection présidentielle française, les Pays-Bas n'ont plus de gouvernement. Le chef de l'extrême-droite néerlandaise Geert Wilders a fait tomber la coalition libérale-chrétienne au pouvoir. Une occasion pour la gauche hollandaise de revenir au pouvoir. Comme en France?

Il l'a fait. Geert Wilders avait annoncé à la fin de 2011 que "2012 serait l'année de vérité" pour le gouvernement et pour le soutien que son propre parti - le très populiste PVV (Partij Voor de Vrijheid) - lui vend au prix fort. Il vient de donner une explication on ne peut plus claire à cette affirmation : il a tout simplement fait chuter la coalition libérale-chrétienne au pouvoir en quittant brutalement la table des négociations budgétaires. On savait depuis le début que si les libéraux et les chrétiens étaient prêts à avaler la soupe amère anti-immigration de Wilders, ce dernier faisait de l'opposition à l'Europe une affaire personnelle. […] Une leçon pour Nicolas Sarkozy ?
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En Europe, les déficits se réduisent mais la dette se creuse


[Euractiv]

La moyenne des déficits est de 4,5% au sein de l'Union européenne, c'est à dire deux points de moins qu'en 2010. Mais la dette augmente pour atteindre 82;5%. 

La moyenne des déficits publics par rapport au PIB au sein de l'Union européenne a réduit de deux points en 2011 par rapport à l'année précédente pour atteindre 4,5%. 24 pays européens ont réussi à se rapprocher du droit chemin. Au sein de la zone euro, les chiffres sont moins mauvais, passant en moyenne de 6,2% à 4,1% en 2011. L'Irlande, la Grèce, l'Espagne et le Royaume-Uni affichent les déficits publics les plus importants en 2011. En France, il s'est élevé à à 5,2% en 2011 contre 7,1% en 2010. Les déficits les plus faibles ont été enregistrés en Finlande, au Luxembourg et en Allemagne. L'Estonie, la Suède et la Hongrie ont affiché un excédent public. La dette continue de croître Malgré cette baisse moyenne des déficits, le niveau de l'endettement a continué de croître.
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Les appels en faveur de la stimulation de la croissance se font de plus en plus forts contre les pressions de l’Allemagne pour l’austérité


Infographie : François Descheemaekere
Call for Growth Rises to Counter German Push for Austerity

[The New York Times]

With political allies weakened or ousted, Chancellor Angela Merkel’s seat at the head of the European table has become much less comfortable, as a reckoning with Germany’s insistence on lock-step austerity appears to have begun.

 “The formula is not working, and everyone is now talking about whether austerity is the only solution,” said Jordi Vaquer i Fanés, a political scientist and director of the Barcelona Center for International Affairs in Spain. “Does this mean that Merkel has lost completely? No. But it does mean that the very nature of the debate about the euro-zone crisis is changing.”
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Le projet Franco-Allemand de rétablissement des contrôles aux frontières intérieures « exhale une ôdeur nauséabonde"


Infographie : François Descheemaekere
Franco-German Border Plan 'Stinks to High Heaven'

[Spiegel Online]

In an interview with SPIEGEL, Luxembourg Foreign Minister Jean Asselborn attacks a Franco-German plan to allow Schengen-zone countries to temporarily re-introduce border controls. The move is a populist ploy by French President Nicolas Sarkozy to secure his re-election, says Asselborn.

SPIEGEL: The German interior minister and his French counterpart want to reintroduce national border controls in some cases. Does their proposal have a chance of getting accepted in Europe?
Asselborn: I hope not. The whole world envies us for our open-border arrangement that was launched with the agreement that got its start in the Luxembourg village of Schengen. For the citizens of Europe it is the biggest achievement in the history of the European Union.
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Automobile : carrefour dangereux pour les constructeurs


Infographie : François Descheemaekere
[Presseurop / Gazeta Wyborcza Varsovie]

Secteur crucial de l’économie européenne, l’automobile subit les conséquences de la crise. Obligés d’adapter leurs capacités de production, les différents groupes optent pour des stratégies différentes.

Les ventes de voitures neuves dévissent clairement dans l’UE, avec seulement 13,1 millions de voitures vendues en 2011 et une baisse des ventes prévue en 2012. De nombreuses usines européennes tournent bien au-dessous de leur capacité de production, entraînant des pertes pour les constructeurs. Le cabinet Pricewaterhouse-Coopers a évalué cette surcapacité à 4,4 millions de véhicules par an. Ce problème, typiquement européen, n’est connu d’aucun autre marché dans le monde. Le secteur automobile est un enjeu crucial dans la bataille de l’emploi.
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La démographie, tendon d’Achille de la Chine


Photo : F. Descheemaekere ©
Demography : China’s Achilles heel

[The Economist]

A comparison with America reveals a deep flaw in China’s model of growth

LIKE the hero of “The Iliad”, China can seem invincible. In 2010 it overtook America in terms of manufactured output, energy use and car sales. Its military spending has been growing in nominal terms by an average of 16% each year for the past 20 years. According to the IMF, China will overtake America as the world’s largest economy (at purchasing-power parity) in 2017. But when Thetis, Achilles’s mother, dipped her baby in the river Styx to give him the gift of invulnerability, she had to hold him somewhere. Alongside the other many problems it faces, China too has its deadly point of unseen weakness: demography.  Over the past 30 years, China’s total fertility rate—the number of children a woman can expect to have during her lifetime—has fallen from 2.6, well above the rate needed to hold a population steady, to 1.56, well below that rate (see table).
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La Banque centrale chinoise, première au monde


Infographie : François Descheemaekere
[Les Echos]
 
Avec des actifs en hausse de 119 % depuis cinq ans, la « People's Bank of China » dépasse largement la Banque centrale européenne et la Banque centrale américaine.

On savait que la Banque centrale chinoise était de très loin celle qui possédait le plus de réserves étrangères. Si l'on en croit les économistes de la banque Standard Chartered, la People's Bank of China (PBOC) est également devenue la plus grosse banque centrale au monde par ses actifs. Ceux-ci ont en effet augmenté de 119% au cours des cinq dernières années, pour s'établir à l'équivalent de 4.500 milliards de dollars.
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lundi 23 avril 2012

L’élection présidentielle vue par la presse étrangère

Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Les urnes de la colère 

Pour la presse européenne, les résultats du premier tour de l'élection présidentielle sont « une claque » pour Nicolas Sarkozy et son bilan. Son score et celui de Marine Le Pen expriment un malaise lié à la crise économique.

La France est en colère, titre la presse européenne au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle française. Une fureur qui vise d'abord le président sortant. "C'est un vote uppercut, qui a le KO pour objectif : il met Nicolas Sarkozy à terre ce dimanche sous le coup du cumul des défaites. Et c'est la France, déterminée, en masse et en colère qui lui montre la porte", estime Béatrice Delvaux dans le quotidien belge Le Soir. "Ras-le-bol" En votant contre lui dimanche 22 avril, les Français ont tout d'abord fustigé son bilan, ses "promesses non tenues", mais également exprimé un "ras-le-bol immense de sa personne et de son mode de fonctionnement". En Allemagne, les quotidiens pointent également le profond désarroi des Français vis-à-vis du président sortant.
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L’économie mondiale en danger

Infographie : François Descheemaekere
The Global Economy at Risk
 
[The New York Times]

Editorial

Anxieties about Europe dominated this week’s meetings in Washington of the International Monetary Fund and World Bank. Fund officials warned that the euro-zone crisis poses a grave danger to a weak global economy. Europe’s leaders, masters of denial, are still insisting on destructive austerity. The danger was underscored by the latest Brookings Institution-Financial Times index of global economic recovery. The index, which measures economic and financial activity as well as confidence, shows that the world economy has deteriorated since last fall. Europe has been hard hit by its leaders’ continued insistence on austerity for all.
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L’Europe après la crise

Infographie : François Descheemaekere
Europe After the Crisis
 
[The New York Times]

Andrew Moravcsik is professor of politics and international affairs and director of the European Union program at Princeton University’s Woodrow Wilson School of Public and International Affairs. 

[…] Over the past two years, the eurozone members have done a remarkable job managing the short-term symptoms of the crisis, although the costs have been great. Yet the long-term challenge remains: making European economies converge — that is, assuring that their domestic macro-economic behaviors are sufficiently similar to one another to permit a single monetary policy at a reasonable cost. For this to happen, both creditor countries, such as Germany, and the deficit countries in southern Europe must align their trends in public spending, competitiveness, inflation and other areas.[…] Aligning the Continent’s economies will first require Europe to reject the common misdiagnoses of today’s crisis. The problem is not primarily one of profligate public sectors or broken private sectors in southern European debtor countries.
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Proposition Franco-Allemande sur Schengen : un vote de défiance vis à vis de l’Europe

Franco-German Schengen Proposal : A Vote of No Confidence in Europe
 
[Spiegel Online]

Germany and France's joint proposal to allow Schengen-zone countries to temporarily reintroduce border controls as a means of last resort might sound harmless. But doing so would damage one of the strongest symbols of European unity and perhaps even contribute to the EU's demise.

Germany and France are serious this time. During next week's meeting of European Union interior ministers, the two countries plan to start a discussion about reintroducing national border controls within the Schengen zone. According to the German daily Süddeutsche Zeitung, German Interior Minister Hans-Peter Friedrich and his French counterpart, Claude Guéant, have formulated a letter to their colleagues in which they call for governments to once again be allowed to control their borders as "an ultima ratio" -- that is, measure of last resort -- "and for a limited period of time." They reportedly go on to recommend 30-days for the period. […] But the proposal is far from harmless and would throw Europe back decades.
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De plus en plus de travailleurs sous-employés en Europe

Europe's army of 'underemployed' workers grows 

[Euractiv]

Almost nine million people in the European Union were considered “underemployed” in 2011, according to new Eurostat figures. These numbers add to the growing ranks of nearly 25 million unemployed in the EU, highlighting a ticking social time-bomb.

Some 42 million workers in the EU were employed part-time in 2011, according to a survey by the European statistical office, Eurostat, up from 41.3 million the year before. Of those, 8.6 million – more than 20% – said they were available to work more, a situation of so-called "underemployment" that is raising concern at the European Commission. “Many people who are self-employed, in part-time or fixed term contracts, continue to be inadequately covered by social protection," the European Commission said on 18 April in a strategy for a 'job-rich recovery'.
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Le gouvernement espagnol décide des coupes massives dans l’éducation et la santé.

Infographie : François Descheemaekere
Cabinet approves massive education and healthcare cuts. Welfare state trimmed by 10 billion euros

[El Pais]

The conservative Popular Party government of Prime Minister Mariano Rajoy on Friday announced education and healthcare cuts of 10 billion euros, the biggest assault on the welfare state since Spain returned to democratic ways. The cutbacks come on top of savings of 27 billion euros in the 2012 state budget aimed at meeting the daunting challenge of reining back the deficit from 8.5 percent of GDP last year to 5.3 percent this year. Both education and healthcare are in the hands of the country’s 17 regions, which were largely responsible for the failure to meet the deficit goal last year of six percent of GDP.
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Le Brésil émergent, un géant du XXIe siècle ?

Infographie : François Descheemaekere
[Diploweb]

Axelle DEGANS, Agrégée d’histoire, Professeure d’histoire, de géographie et de géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales, auteur du livre Les pays émergents : de nouveaux acteurs, Ed. Ellipses, collection CQFD, 2011.

Pays des cycles économiques, le Brésil faisait figure, il y a peu encore, de grand pays du Tiers Monde. Ce géant latino-américain passe du "jaguar" au "grand émergent" et incarne peut-être même l’avenir du monde dans des domaines stratégiques. Cette émergence contribue au basculement du monde, les lignes bougent en sa faveur. Le Brésil est un géant tropical, il couvre 47% de l’Amérique du Sud à lui seul. Il s’inscrit donc dans les « grands » pays après la Russie, le Canada, la Chine et les Etats-Unis. Cette immensité est longtemps un handicap comme le révèle l’occupation humaine essentiellement littorale jusqu’à l’intériorisation avec la création de Brasilia au début des années 1960. Elle devient un atout en termes de profondeur stratégique et de possibilités hors normes.
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vendredi 20 avril 2012

L'abstention, un mal européen

Infographie : François Descheemaekere
[Myeurop]

A l'exception notable des pays nordiques, l'abstention ne cesse d'augmenter lors des élections nationales dans tous les pays d'Europe. A l'origine de cette démobilisation civique générale, une défiance grandissante envers des élus et des partis incapables de renouveler leurs discours et des clivages politiques qui s'estompent.

La France n'est pas le seul pays en Europe où le Président de la République est élu au suffrage universel. Mais en Autriche ou en Irlande, notamment, les Présidents élus se contentent, pour l'essentiel, d'inaugurer les chrysanthèmes. Cette Constitution française, voulue par le général De Gaulle est-elle le reflet, réel ou supposé, d'un peuple en quête d'un "monarque républicain"? En réduisant le chef du gouvernement à un simple "collaborateur", Nicolas Sarkozy est allé dans ce sens. Mais, faute d'une ligne politique claire et d'un manque de constance cette présidentialisation ultra-médiatisée a été mal vécue au sein même de sa majorité. Cela va-t-il accentuer l'abstention à droite? C'est possible.
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Corinne Deloy : « Il y a un effacement du clivage gauche-droite en Europe »

Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

La crise économique et la reconnaissance du système capitaliste libéral par la gauche ont contribué à rétrécir les différences sur l'échiquier politique en Europe, selon Corinne Deloy, chargée d'études au CERI et rédactrice de l'observatoire européen des élections. Dans ce document, elle fait le point sur l’état du paysage politique européen de la dernière décennie. 20 pays sur 27 sont actuellement à droite dans l’UE. 

A la suite de la crise économique, 17 dirigeants européens ont été débarqués par leurs électeurs. Peut-on dire que l'Europe connaît un bouleversement politique?
Des dirigeants ont été remerciés, des pays sont passés de gauche à droite, et vice-versa. Mais le phénomène d'alternance en politique existe depuis toujours en Europe, ce n’est pas nouveau. Ce qui change c'est la crise internationale, le modèle social européen qui s’essouffle car la croissance n'est plus là. La crise nous a fait prendre pleinement conscience de cette alternance. Il ne faut cependant pas oublier que, dans certains Etats, des dirigeants ont réussi à se maintenir au pouvoir, notamment dans les pays baltes et nordiques.
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Quand la commission redécouvre la croissance...

Infographie : François Descheemaekere
[Coulisses de Bruxelles]

C’est l’histoire d’une mère qui offre deux chemises à son fils. Pour lui faire plaisir, il en met une : « tu n’aimes pas l’autre ? », lui lance-t-elle alors. C’est exactement l’ordre contradictoire auquel est confronté la zone euro : « les marchés ont une attitude schizophrène : ils demandent des réductions de déficits, mais réagissent négativement quand cela réduit la croissance », dénonce ainsi Olivier Blanchard, l’économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI). De fait, si les marchés financiers refusent désormais de financer la croissance à crédit de peur de ne pas retrouver leurs billes vu le niveau d’endettement des Etats, ils s’inquiètent en même temps de voir l’activité s’effondrer et le chômage grimper
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La croissance ne s’achète pas comme ça

[Presseurop / Dagens Nyheter Stockholm]

Les dirigeants européens cherchent la croissance pour atténuer les conséquences sociales de l’austérité. Mais verser de l’argent aux pays du Sud de l’Europe, qui n’ont pas de de bases économiques adéquates, est illusoire, prévient un chroniqueur suédois.

A en croire le tableau que nous brossent les politiques, les nouvelles aides qui succèdent aux anciennes vont assurer les conditions propices aux réformes attendues et à la croissance économique dans les pays du Sud de l’Europe. Or, cette vision de l’avenir ressemble à s’y méprendre penser aux occasions ratées d’hier. Se trouve-t-il quelqu’un pour croire que la crise européenne de la dette est derrière nous ? Jusqu’à présent, on s’est contenté d’écraser le frein et de traiter les symptômes de la crise. Tout le monde se serre la ceinture, de gré ou de force. Une fois de plus, les dirigeants européens ont fait ce qu’ils savent faire le mieux : gagner du temps. Ils entendent le mettre à profit pour promouvoir la croissance économique, seul moyen de sortir de la crise.
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Un remède contre le chômage européen : la croissance verte

Infographie : François Descheemaekere
[La Tribune]

Alors que le taux de chômage moyen dans l'Europe des 27 atteint un record de 10,2 %, la Commission européenne a publié mercredi une communication énumérant des mesures favorables à l'emploi. Avec un potentiel estimé à 20 millions d'emplois pour les dix prochaines années, la croissance verte y figure en bonne place.

Certes, les propositions en faveur de l'emploi contenues dans la feuille de route publiée mercredi par la Commission européenne  dépassent le seul secteur de l'économie verte (efficacité énergétique, économie du carbone, énergies renouvelables, etc.) Mais les évolutions imposées par le double défi énergétique et climatique constituent un gigantesque gisement d'emplois. A titre d'exemple, la rénovation des bâtiments représenterait 400.000 emplois non délocalisables par an ; les autres mesures d'efficacité énergétique, 2 millions d'emplois en 2020 ; un recyclage accru de matériaux clés : 560.000 emplois d'ici à 2025 ; les énergies renouvelables, qui ont déjà créé 300.000 emplois au cours des cinq dernières années, pourraient employer 2,8 millions de personnes en 2020.
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Giboulées d'avril sur l'euro : la crise est de retour

April showers on the euro : the euro crisis is back, and resolving it is not getting any easier

[The Economist]

LIKE Brussels, with its fickle weather, the euro crisis enjoyed a hint of summer but has now returned to wintry gloom. The sun shone after the European Central Bank took action to avert a credit crunch. Now the storm clouds are blowing in from Spain. Yields on Spanish bonds are rising dangerously, and Italian ones are close behind. Like Spain, Italy will miss its deficit target this year and next. Portugal may also need fresh support. For Eurocrats, these are but passing squalls. Summer will come, they say, so long as everybody sticks to the plans for deficit reduction. Spain is on track, insists Jean-Claude Juncker, head of the euro group of finance ministers. The IMF this week revised up its growth projections: the euro zone’s recession this year will be milder than it previously thought. So why the renewed panic?
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Émigration : l’envol de la génération “indignés”

Infographie : François Descheemaekere
[Presseurop / Polityka Varsovie]

Des milliers de jeunes, la plupart qualifiés, quittent l'Espagne et le Portugal. L'Europe n'a pas besoin d'eux alors que l'Afrique et l'Amérique du Sud les accueillent à bras ouverts.

[…] Le Portugal a déjà perdu 10% de ses jeunes diplômés du supérieur. Cela fait plusieurs années que cet exode se poursuit car la crise et le chômage ont frappé le Portugal bien avant le reste de l'Europe. Le taux de chômage des jeunes atteint 34,5% au Portugal et plus de 50% en Espagne. Sans l'émigration, ces chiffres seraient encore plus élevés.
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jeudi 19 avril 2012

Les Français vivent plus longtemps... mais en moins bonne santé

Infographie : François Descheemaekere
[latribune.fr]

Si les Français jouissent d'une espérance de vie moyenne supérieure à la plupart des autres pays du monde, l'espérance de vie sans incapacité, elle, recule depuis 2006. Les femmes, qui bénéficient d'une espérance de vie supérieure à celle des hommes, vieillissent également en moins bonne santé.

C'était un des arguments clés du gouvernement lors du passage de la réforme des retraites : les Français gagnent chaque année quelques précieux mois d'espérance de vie. En 2010, les Françaises avaient une espérance de vie de 85,3 ans (contre 84,8 en 2008) et les Français de 78,2 ans (contre 77,8 ans). La vie se prolonge, mais l'espérance de vie en bonne santé, elle, recule, comme le révèle ce jeudi l'Institut national des études démographiques (Ined).
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Vidéo pédagogique : Notre élection… vue de l'étranger

Excellente vidéo pédagogique de l’émission de « C dans l’air » (France 5) du 17 avril.

Intervenants : Sophie Pedder, Chef du bureau parisien du magazine The Economist ; Alberto Toscano, Journaliste et écrivain italien ; Sylvia Desazars de Montgailhard, Politologue, spécialiste de l'Espagne ; Peter Heusch, Journaliste, correspondant à Paris pour plusieurs quotidiens régionaux allemands, dont Südwest Presse.

A moins d’une semaine du premier tour de la présidentielle, si la campagne est omniprésente dans les médias, elle est jugée décevante par une majorité de Français. Qu’en est-il à l’international ? Que pensent les populations et médias étrangers de cette élection et de nos candidats ? 
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L'Europe du Sud plombée par l'austérité

Infographie : François Descheemaekere
[Ouest France]

Editorial

Il suffit de faire quelques kilomètres à Vintimille, ou à Hendaye, pour en prendre la mesure. Sur toute la façade Sud de l'Europe, du Portugal à la Grèce, l'austérité n'est plus une crainte ou une menace, c'est une réalité. Des millions de citoyens l'éprouvent concrètement dans leur vie quotidienne. Sur leurs factures et leurs bulletins de salaire. Partout, l'essence frôle les deux euros. Partout, les salaires sont en baisse, les retraites exiguës et les impôts en hausse. L'Europe du Sud est en forte récession, étranglée par les politiques d'austérité adoptées dans l'urgence ces derniers mois. Dans son rapport publié cette semaine, le Fonds monétaire international rappelle que l'Europe reste le grand malade du moment, que son état menace la croissance mondiale. Les premiers signes de ralentissement de l'économie chinoise le confirment.
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En Italie, après les suicides, la dépression économique

Infographie : François Descheemaekere
[Myeurop]

La vague de suicides de petits patrons italiens, mais aussi de salariés licenciés et de retraités qui ont vu leurs retraites fondre, n'est pas prête de s'arrêter en Italie. Le gouvernement annonce une récession beaucoup plus forte que prévue. La dépression est générale.

Accablés par les dettes, étranglés par les banques, des centaines de petits entrepreneurs se sont donnés la mort depuis le début de la crise. Selon le centre d’études de la CGIA, un syndicat de PME et d’artisans, ils seraient 23 depuis le 1er janvier dernier. La semaine dernière, un petit patron s’est tiré une balle en pleine poitrine à Rome après avoir fait faillite.
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Environnement : les déchets valent de l'or

Infographie : François Descheemaekere
[Fenêtre sur l'Europe]

Les États membres les plus performants recyclent jusqu'à 70 % de leurs déchets et n'enfouissent pratiquement rien, tandis que d'autres mettent en décharge plus des trois quarts de leurs détritus. Comment les pays les plus performants ont-ils transformé les déchets, autrefois source de problèmes, en ressource ?

Un nouveau rapport de la Commission européenne vient de dévoiler la solution: grâce à l'effet combiné de plusieurs instruments économiques. Taxes et interdictions de mise en décharge et d'incinération, programmes de responsabilité du producteur et systèmes de tarification sont les outils les plus efficaces pour envoyer les flux de déchets sur des chemins plus durables. Si l'Union européenne veut atteindre les objectifs spécifiés dans la Feuille de route pour une Europe efficace dans l'utilisation des ressources, c'est-à-dire supprimer totalement la mise en décharge,
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Le traité Acta décrypté article par article

[Slate.fr]

Le vote de ce traité anti-contrefaçon par le Parlement européen aura lieu début juin. Pour comprendre sur quoi porte cet accord très contesté, nous l'avons décortiqué dans le détail.

Depuis trois ans, 37 pays négocient un accord qui, à leurs yeux, permettrait de lutter contre la contrefaçon et le téléchargement illégal à l'échelle mondiale. Ces pays sont les 27 États membres de l'Union européenne, l'Australie, le Canada, la Corée du Sud, les États-Unis, le Japon, le Maroc, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Singapour et la Suisse. En anglais, l'accord est nommé Acta, pour Anti-Counterfeiting Trade Agreement. En français, c'est l'Acac, pour Accord commercial anti-contrefaçon.
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Alcool en Europe : des divergences en termes de taxes, de goûts et de commercialisation

Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Le niveau de sensibilisation du public quant aux effets de l’alcool sur la santé varie fortement selon les pays d’Europe, estime une étude récente. Une nouvelle différence, en plus des taxes, des goûts et de la commercialisation, à prendre en compte pour les décideurs politiques qui tentent de donner un nouveau souffle à la stratégie européenne sur l’alcool.

Major brewer SAB Miller yesterday (18 April) released a report examining the impact of "responsible drinking messages" it has put on bottles across Europe, including results of a survey of 4,000 drinkers across eight EU member states. The results showed widely divergent recognition of health messages about alcohol, with more than two-thirds of Slovakians recalling messages unprompted, set against only 18% Dutch.
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mercredi 18 avril 2012

Europe : les propositions souvent incomplètes et confuses des candidats à la présidentielle

Infographie : François Descheemaekere
[Les Echos]

Tour d'horizon des propositions des principaux candidats à la présidentielle en matière de politique européenne.

L'Europe a été constamment présentée de manière négative dans la campagne. En pleine crise de la dette de la zone euro, défendre, voire promouvoir la monnaie unique n'est pas des plus aisés. Et il est si facile de jouer du scepticisme des citoyens pour faire porter à l'Europe plus de responsabilités qu'elle n'en a dans les déboires actuels de la France ! Résultat : les messages envoyés par les principaux candidats sont souvent partiels et confus, quand ils ne sont pas contradictoires.
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