lundi 19 décembre 2011

Disparition de Vaclav Havel : L’icône de la révolution de velours s’est éteinte.

[Le Taurillon]

Vaclav Havel, icône de la révolution de velours et autorité morale de la République tchèque, est décédé hier à l’âge de 75 ans, à la suite de multiples problèmes de santé, dus notamment à des années de prison durant le régime soviétique. Le Taurillon rend hommage à cet homme de lettres devenu président et symbole éternel de l’opposition face au joug communiste en Europe de l’Est. « Il fut un grand orateur de la lutte pour la liberté, pour la démocratie et pour la libéralisation du joug communiste […] grand théoricien de nos temps, sa voix manquera énormément à l’Europe, surtout maintenant alors qu’elle traverse une sérieuse crise ».Lech Valesa, chef historique du syndicat Solidarnosc et ancien président polonais. « Nous avions Andreï Sakharov. Le petit peuple tchèque avait Vaclav Havel. Quelqu’un qui tout au long de sa vie a suivi des principes moraux et, devenu président, ne les a pas trahis ».
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Mario Draghi détruit les espoirs d’une intervention massive de la BCE

[Euractiv]

Les décideurs politiques européens doivent agir rapidement pour rendre leur fonds de sauvetage opérationnel, a déclaré dimanche (18 décembre) le président de la banque centrale européenne, Mario Draghi, détruisant ainsi les espoirs de voir la BCE prendre des mesures d’assouplissement quantitatif (en imprimant de l’argent) afin d’acheter des obligations d’Etat et de soulager les difficultés budgétaires.

Draghi also told the Financial Times in an interview that the ECB could not start printing money, adding that any country leaving the euro would be worse off and would still have to go through the same reforms. He said there was no long-term trade-off between growth and austerity.
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L’alliance entre banques et gouvernements au cœur de la crise de la zone euro

Infographie : François Descheemaekere
'Alliance between banks and governments at the heart of eurozone crisis'

[Deutsche Welle]

Edmund S. Phelps is the 2006 winner of the Nobel Prize for Economics. Phelps is McVickar Professor of Political Economy at Columbia University in New York and Director of Columbia's Center on Capitalism and Society.  

The 'monstrous irresponsibility' of European banks contributed to the current euro crisis, says Edmund Phelps. But at its core lies a fatal collusion between governments and banks, argues the Nobel Winner in Economics.

Deutsche Welle: There has been criticism of last week's EU summit that it didn't address the immediate crisis enough. And that under the leadership of German Chancellor Merkel European leaders didn't allow the European Central Bank to act as a lender of last resort, didn't implement eurobonds or grant a banking license for the stability mechanism. Many say that the crisis can be only be solved by implementing some or all of those measures. Do you agree?
Edmund Phelps: I guess I was a little surprised that there wasn't more attention paid to the immediate crisis. But the explanation I suppose is that the leaders had not yet reached an adequate agreement as to how to proceed with the immediate crisis. And we are still wondering whether the European Central Bank (ECB) is going to be empowered to buy up a whole boatload of Greek debt and I suppose the willingness of the ECB to do so is another element in the equation.

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Une majorité de Britanniques pour un referendum sur l'UE

Infographie : François Descheemaekere
[Fenêtre sur l'Europe]

L'opposition de David Cameron à un pacte fiscal lors du dernier sommet européen de Bruxelles a renforcé le Premier ministre dans les sondages et stimulé la demande d'un référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne. Selon un sondage de l'institut ICM publié dimanche dans le Sunday Telegraph, 35% des personnes interrogées sont favorables à un référendum sur l'appartenance à l'Union européenne dans l'année, 16% souhaitent un référendum avant la fin du terme parlementaire dans 4 ans, et 8% supplémentaires avant la fin du prochain terme parlementaire.

Lire : fenetreeurope.com
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Pourquoi les Américains détestent les Français

[Slate.fr]

Dans les débats politiques aux États-Unis, «français» est une insulte. Un journaliste américain de Slate.com nous explique d'où vient toute cette haine.

Une nouvelle publicité produite par un groupe de soutien libéral américain montre [le candidat à la présidence] Mitt Romney parlant français. En bas de l’écran, les sous-titres traduisent un discours bien différent, démontrant que l’homme est un opportuniste. Des partisans de George W. Bush avaient accusé John Kerry de «ressembler à un Français» pendant la campagne de 2004. Mais pourquoi les Américains détestent-ils autant les Français? Une grande partie de cette hostilité est imputable aux Anglais. Dès les premières années de la République française, pour les Américains la France représenta tout ce que les États-Unis n’étaient pas et tout ce qu’ils ne voulaient surtout pas devenir. Alexander Hamilton disait: «Il n’existe pas de vraie ressemblance entre ce qui fut la cause des États-Unis et ce qui est la cause de la France.» (Pour lui la première était la liberté et la seconde, la licence). Quoiqu’il en soit, on peut faire remonter beaucoup de nos préjugés anti-français à la joyeuse Angleterre, qui a passé des siècles à combattre son rival de l’autre côté de la Manche.
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UE-27 Corruption 2011 : quels IPC ?

[Diploweb]

Pierre Verluise, Distinguished Professor de Géopolitique à l’ESC Grenoble. Directeur de recherche à l’IRIS. Directeur de séminaire à l’Ecole de guerre.

L’Union européenne se présente volontiers comme un modèle mais ses pays membres sont-ils tous exemplaires ? En matière de corruption – autant que pour l’économie ou la défense – les 27 pays membres présentent des résultats très hétérogènes. Pourtant, démocratie et corruption sont contradictoires. Aussi importe-t-il de se pencher sur la dernière livraison de l’Indice de perception de la corruption de l’ONG Transparency International. Et de se demander : que fait la Commission européenne ? (1 graphique)

De quoi s’agit-il ?
L’indice de perception de la corruption (IPC) évalue cette année 183 pays et territoires de 0 (perçu comme extrêmement corrompu) à 10 (perçu comme extrêmement intègre) en fonction du niveau perçu de corruption affectant leur administration publique et classe politique. Il est calculé sur la base de données issues de 17 enquêtes portant sur des points précis, tels que l’application des lois anti-corruption, l’accès à l’information ou encore les conflits d’intérêts. A l’échelle de la planète, deux tiers des pays évalués obtiennent une note inférieure à 5.
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La Russie va devenir le 154e pays membre de l'OMC

Infographie : François Descheemaekere
[Les Echos]

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) a formellement approuvé vendredi à Genève l'adhésion de la Russie, dix-huit ans après l'ouverture de négociations marathon avec Moscou. La Russie restait la principale puissance économique hors de l'OMC, qui compte pour l'instant 153 membres, et son processus d'adhésion est à ce jour le plus long de l'histoire de l'organisation.
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