mercredi 14 décembre 2011

Angela Merkel met la croissance à l’agenda européen

[Euractiv]

Longtemps accusée de ne jurer que par l'austérité, la chancelière allemande fait un pas en direction de la relance de l'emploi et de l'investissement. 

Les prévisions de croissance annoncées la semaine dernière par la Bundesbank semblent avoir produit leur effet. En 2012, la croissance du pays s’établirait à 0,6%, « une traversée du désert » a prévenu la banque centrale allemande, contre les 3% attendus cette année. Consciente de cette mise en garde, la chancelière fait évoluer son discours et parle désormais de relance économique.
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De la crise à la relance de l'intégration ? L'indispensable débat

[Le Monde]

Thierry Chopin, directeur des études de la Fondation Robert-Schuman et chercheur associé au CERI-Sciences Po

La crise de la dette de certains Etats membres de la zone euro, a replacé la question de l'intégration européenne au cœur des débats. Des Cassandre, notamment américaines, se sont empressées de prédire l'éclatement de la zone euro.
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Depuis Maastricht, en 1992, le sentiment européen divise profondément les femmes et les hommes

Infographie : François Descheemaekere
[Les Echos]

Selon l'institut de sondage Ifop, qui a suivi l'évolution de l'engagement européen des Français vis-à-vis de l'Union européenne, c'est le clivage entre les hommes et les femmes qui est le plus frappant.

C'est le résultat le plus étonnant de ce sondage qui reconstitue les ondulations du sentiment européen depuis le référendum sur le traité de Maastricht, en septembre 1992. L'Ifop a comparé les intentions de vote des partisans et des adversaires de l'intégration européenne au moment de la création de la monnaie unique puis à l'occasion du référendum sur la Constitution européenne, en mai 2005, et enfin récemment, par sondage, entre septembre et décembre. Si le pourcentage de Français favorables à « davantage d'intégration » s'est inversé en vingt ans, passant de 51 % en 1992 à 45 % en 2005 et 47 % aujourd'hui, c'est le contraste entre l'opinion des hommes et des femmes qui est le plus saisissant :
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Royaume-Uni - UE : histoire d'un couple économiquement mal assorti

Cet article retrace les principaux évènements qui ont marqué l’histoire des relations du Royaume-Uni avec l’Union Européenne, depuis le 1er veto du Général de Gaulle à son adhésion dans les années 1960. Il permet de mieux comprendre la logique de la décision du Premier Ministre David Cameron de ne pas participer au nouveau traité européen décidé à Bruxelles vendredi 9 décembre.

[LeMonde.fr]

En refusant de s'engager aux côtés des 26 autres membres de l'Union européenne (UE) pour un nouveau traité européen, le premier ministre conservateur David Cameron s'est inscrit dans une longue tradition d'opposition britannique à l'intégration européenne. Depuis bientôt quarante ans, Londres met en avant les spécificités de son économie, plus tertiaire, plus libérale et plus atlantiste, pour justifier ses désaccords avec Bruxelles.
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Les perspectives économiques mondiales s’assombrissent

Infographie : François Descheemaekere
World economic outlook darkens

[Financial Times] 

So acute are the risks that few economists are now willing to bet heavily against another global recession in 2012. By common consent, the world economic outlook is much darker today than it appeared in the early autumn.
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Réchauffement climatique : l’Europe souffle le chaud et le froid

[Presseurop]

A Durban, l’UE n’a pas été capable d’adopter une position commune sur les quotas d’émissions de gaz à effet de serre après 2012. La faute en partie aux pays de l'Est de l'Europe qui ont défendu les quotas actuels qui leur sont particulièrement avantageux.


Selon la plupart des observateurs, les Etats-Unis et la Chine sont les deux ogres de Durban, les pays égoïstes qui sont arrivés en Afrique du Sud avec en tête uniquement leurs intérêts. Pendant ce temps-là, d'autres nations bien moins puissantes ont essayé de sauver le Protocole de Kyoto sous prétexte de protéger la planète, mais avec l'intention sous-jacente de continuer à profiter, comme ces dernières années, de cet accord singulier et complexe prévu pour lutter contre le changement climatique.
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La Russie tarde à se moderniser


[Figaro.fr]

Selon le bilan 2011 de l'OCDE, l'économie russe se remet de la crise financière mondiale, mais doit poursuivre ses réformes pour réduire sa dépendance à ses richesses en hydrocarbures.

Hasard du calendrier, l'OCDE publiait lundi à Moscou son bilan de santé 2011 de l'économie russe au moment où, dans la foulée de manifestations sans précédent dénonçant la fraude aux législatives du 4 décembre, l'ex-ministre des Finances Alexeï Koudrine, respecté en Occident, annonçait sa participation à la création d'un mouvement libéral et que le fringant milliardaire Mikhaïl Prokhorov révélait sa candidature à la présidentielle de mars.
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