mercredi 7 décembre 2011

Aujourd’hui, sélection spéciale d'articles sur la crise de la zone euro et focus spécial Allemagne

Infographie : François Descheemaekere
L’agence de notation Standard & Poor’s menace maintenant de dégrader la note de tous les pays de la zone euro titulaires d’un « triple A ».
L’Allemagne peut-elle vraiment être dégradée ? Quelles seraient les conséquences concrètes de la perte de son « triple A » pour la France ?
La parité de change entre l’euro et le dollar reste d’une grande stabilité, comme si la monnaie européenne n’était pas affectée par la crise qui s’aggrave.
Quelles sont les raisons de cette résilience de l’euro ?
On assiste depuis une quinzaine de jours à l’expression de sentiments antiallemands, en France et dans d’autres pays européens. J’avais d’ailleurs déjà écrit un article à ce sujet.
Comment expliquer cette « germanophobie » ? Est-il possible de critiquer la position de la chancelière allemande sans être taxé de « germanophobie » ? 
 

                                                  François Descheemaekere

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Standard & Poor’s menace la note de tous les pays de la zone euro : décryptage

[Le Point.fr] 

Zone euro : sonnée, mais pas (encore) K-O - L'agence de notation Standard & Poor's a placé la note de tous les pays de la zone euro sous surveillance négative. Décryptage.

Pourquoi Standard & Poor's a-t-elle mis sous surveillance la note de 15 pays de la zone euro ?
L'agence de notation pointe quatre critères purement économiques, au premier rang desquels le resserrement du crédit dans la zone euro. Viennent ensuite la pression exercée par les marchés sur les dettes souveraines, y compris sur celle des pays notés AAA, le haut niveau d'endettement public et privé dans de nombreux pays ou encore l'augmentation du risque de récession dans l'ensemble de la zone en 2012. En Grèce, au Portugal, mais aussi en Espagne, S&P s'attend même à une baisse du PIB sur l'ensemble de l'année. Mais son jugement est aussi politique.
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5 questions qui se poseront si la France perdait son triple A

[Le Figaro.fr]

Dans cet article, l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur les conséquences qu’aurait la perte du triple A.

Une perte du triple A aurait des répercussions sur de nombreux secteurs d'activité.
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Le triple A de l'Allemagne est-il vraiment menacé?

[lexpansion.lexpress.fr]


Standard and Poor's a placé sous surveillance négative la dette de l'Allemagne, pourtant un modèle d'orthodoxie budgétaire. Effet d'annonce ou menace réelle?

Standard and Poor's placé lundi "sous surveillance négative" les notes d'endettement à long terme de quinze pays de la zone euro, notamment celle de l'Allemagne. L'annonce a fait l'effet d'une douche froide: l'Allemagne, ce modèle d'orthodoxie budgétaire, principale locomotive économique de la zone euro, pourrait perdre son triple A.
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Nouvelle germanophobie en Europe : Merkel est cette histoire ?

[Cafébabel]

Les voix contre l´inaction de la chancelière allemande dans la crise de l’euro et l’émergence d’une Europe « trop allemande » retentissent de plus en plus fort. Et deviennent de plus en plus virulentes.

 « Europe allemande ». Voilà le nom du spectre qui hante le Vieux Continent. Outre-Manche, Nigel Farage, homme politique de la droite populiste (UKIP), se déchaîne contre une « Europe dominée par l´Allemagne ».
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La nouvelle puissance de l’Allemagne fait frissonner l’Europe

Shudders at Germany's New-Found Power

[Spiegel Online]

Germany, admired and envied for its economic success, has become a model for Europe in the debt crisis. The Continent is becoming more German as countries get serious about fiscal discipline. But the nation's new dominance is also stirring resentment, and old anti-German sentiments are  returning. 

A French tricolor fluttering on a video screen provides the grand backdrop for Nicolas Sarkozy, who is about to take to the stage to talk sabout the euro crisis. The flag is huge, almost as if the organizers were attempting to allay any doubts that the speaker really is the French president rather than a mere emissary of German Chancellor Angela Merkel. When Sarkozy appeared in front of his supporters in Toulon last Thursday, he spoke of the "fear that France could lose control of its own destiny." His dramatic words were an appeal to French national pride, but his response to those fears was anything other than nationalist:
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Peut-on critiquer la politique allemande et être germanophile?

[Marianne]

Depuis quelques jours, l'UMP s'offusque des propos d'Arnaud Montebourg à l'égard de la chancelière allemande. L'occasion pour l'universitaire Gilbert Casasus de se demander si critiquer la politique d'Angela Merkel est forcément synonyme de « germanophobie ». 

Sans parler « d’hystérie », le ministre des Affaires européennes, Jean Leonetti a certainement raison. Les propos d’Arnaud Montebourg de « politique à la Bismarck » sont historiquement discutables et politiquement maladroits. Mais tout aussi discutables sont ses propres paroles, selon lesquelles « cela fait soixante ans qu'on est en paix avec le peuple allemand et qu'on a construit des grandes choses. On dirait qu'on est entre les deux guerres, alors qu'on n'a jamais autant progressé sur le chemin de l'intégration européenne ». Une telle déclaration illustre à la perfection ce manque de réflexion dont témoignent beaucoup de responsables français à l’égard de l’Allemagne d’aujourd’hui.
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Les raisons de la résilience de l’euro

Infographie : François Descheemaekere
Why the euro is so resilient

[Fortune]

Even while many believe its demise is imminent, the currency of the troubled eurozone remains relatively strong.

Every week for the past three months, headlines in financial newspapers have announced that the eurozone is on the brink of disaster. The casualties, thus far, include the leaders of Italy and Greece; Dexia, the French-Belgian bank, and most recently MF Global, the American brokerage. Despite last week's coordinated actions by central banks to free up transatlantic capital, some analysts still forecast a calamitous outcome. Standard and Poor's move to put 15 eurozone countries on notice for a possible debt downgrade doesn't help.
Perhaps the most surprising aspect of the crisis is the fact that it has not prompted the euro, the currency that holds the continent together, to fall significantly against the U.S. dollar and British pound, its closest international counterparts.

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