lundi 5 décembre 2011

Rencontre clé entre Sarkozy et Merkel

[Fenêtre sur l'Europe]

Nicolas Sarkozy reçoit lundi 5 décembre la chancelière allemande Angela Merkel pour un déjeuner de travail à l'Elysée, ouvrant une nouvelle semaine de tous les dangers pour la zone euro, dont les dirigeants tentent d'y mettre fin. Selon le président de la République, Paris et Berlin feront des "propositions" pour "garantir l'avenir de l'Europe", menacée d'éclatement.
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Les divergences franco-allemandes persistent malgré l’annonce prochaine des propositions de l’UE

[Euractiv]

Aujourd’hui (5 décembre), la France et l’Allemagne devraient présenter des propositions communes visant à enrayer la crise de la dette dans la zone euro. Les opinions des deux plus grandes économies européennes restent cependant divergentes à de nombreux égards, en matière d’« union budgétaire  ». Un reportage d'EurActiv France et EurActiv Allemagne.

Barely 24 hours passed between the Europe speeches of Nicolas Sarkozy on Thursday in Toulon and Angela Merkel's on Friday before the Bundestag. However, in many respects they appeared poles apart on how to solve the debt crisis as key differences remain over the role of the European Central Bank and the details of 'fiscal union', report EurActiv.fr in Paris and EurActiv.de in Berlin. The Franco-German proposals are expected to include tougher budget discipline rules and could include bolder plans, like the creation of a European Monetary Fund, pushed by the French leader.
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Désaccord franco-allemand au sommet

[Coulisses de Bruxelles]

Jean Quatremer, auteur du blog "Coulisses de Bruxelles, UE", correspondant de Libération à Bruxelles depuis plus de vingt ans, l’un des meilleurs spécialistes de l’UE dans la presse internationale,  jette un regard europhile et sans concessions sur l'UE et ses acteurs.

Le Sommet européen de jeudi et vendredi prochain pourrait bien s’éterniser jusqu’à dimanche soir : il n’est pas question, au risque de déclencher une nouvelle tempête sur les marchés, que les vingt-sept chefs d’État et de gouvernement se séparent sans s’être mis d’accord sur une réforme des traités européens destinée à renforcer la discipline budgétaire au sein de la zone euro. Mais chacun a conscience que ce douzième sommet en deux ans ne réglera pas miraculeusement la crise de la dette publique. Terminer les « solutions ambitieuses et durables » censées ramener le calme comme le clamait il y a encore un mois le chef de l’État français : « le processus sera nécessairement long et difficile », reconnaît désormais Nicolas Sarkozy.
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Nicolas Sarkozy rêve d’une Europe sans Commission européenne - Discours de Toulon - 1er décembre

[Le Taurillon]

Fabien Cazenave, Ancien rédacteur en chef de la version française du Taurillon de novembre 2006 à novembre 2008.

« C’est par l’intergouvernemental que passera l’intégration européenne parce que l’Europe va devoir faire des choix stratégiques, des choix politiques ». Cette phrase issue du discours de Nicolas Sarkozy à Toulon montre que la France ne veut plus entendre parler de la Commission européenne.

Dans son discours de « Toulon II » du 1er décembre 2011, Nicolas Sarkozy a tracé les lignes des grands changements qu’il souhaite pour le futur de l’intégration en Europe. Même s’il faudra attendre la prochaine visite d’Angela Merkel à Paris pour avoir des propositions réellement concrètes, plusieurs messages importants ont été passés. Il a donné plusieurs axes pour la « refondation de l’Europe ». Tout d’abord « solidarité et discipline » budgétaire. Deuxième principe : « plus de politique » mais tout de suite il précise que « la refondation de l’Europe, ce n’est pas la marche vers plus de supranationalité. Ce n’est pas la réouverture des vieilles querelles entre les partisans de l’Europe des nations et de l’Europe fédérale. […] C’est par l’intergouvernemental que passera l’intégration européenne parce que l’Europe va devoir faire des choix stratégiques, des choix politiques ». Le président de la République française use d’un artifice soufflé par son conseiller souverainiste, Henri Guaino. L’Europe intergouvernementale, ce ne serait pas l’Europe des Nations…. Il faudra nous expliquer la différence entre l’Europe des Etats et l’Europe des Nations.
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Intégration UE: les Français partagés

Infographie : François Descheemaekere
[Le Figaro.fr Economie]

Les Français sont très partagés sur la pertinence d'une intégration européenne renforcée pour résoudre la crise de la dette en zone euro, 48% y étant favorables contre 49% qui y sont opposés, selon un sondage IFOP* pour Sud-Ouest Dimanche.

La question posée par l'IFOP porte sur "une intégration européenne renforcée avec une politique économique et budgétaire unique". Les réponses des sondés soulignent un clivage sociologique davantage que politique entre les Français, puisque 53% des sympathisants socialistes et quasiment la même proportion des soutiens de l'UMP (57%) sont favorables à davantage d'intégration. "Dans le camp des partisans d'une intégration européenne plus poussée, on retrouve ainsi la 'France d'en haut':
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Le Parlement européen donne son feu vert à l’adhésion de la Croatie

[Le Courrier des Balkans]

Le Parlement européen a donné jeudi son feu vert à l’adhésion européenne de la Croatie. 564 députés ont voté pour, 38 contre et 32 se sont abstenus. En Croatie, on attend une large victoire de la coalition de gauche Kukuriku aux élections de dimanche. Toutefois, le consensus pro-européen de la classe politique ne fait pas l’unanimité au sein de l’opinion.
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Turquie : l’attirance pour l’Europe faiblit

For Turkey, Lure of Tie to Europe Is Fading

[The New York Times]

As economic contagion tarnishes the European Union, a newly assertive Turkey is increasingly looking east instead of west, and asking a vexing question: Should Turkey reject Europe before Europe rejects Turkey?

When Recep Tayyip Erdogan , the charismatic prime minister, first swept to power in 2002, he made Turkey’s entry into the European Union his overriding goal. Determined to anchor the country to the West, Mr. Erdogan’s Muslim-inspired Justice and Development Party tackled thorny issues like improving minority rights and easing restrictions on free speech to move Turkey closer to Western norms. But Turkey’s bid was greeted with skepticism and even disdain by some members of the union, not least because of Turkey’s large, almost entirely Muslim population. The negotiations dragged on endlessly without ever yielding a clear pathway to membership. Now it is Turkey that has soured on the idea, analysts here say.
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