lundi 14 novembre 2011

Les impacts de la crise aux Etats-Unis : la fin du rêve américain !

La crise ne touche pas que l’Europe, on a trop tendance à l’oublier. La situation aux Etats-Unis est au moins aussi grave.

Déjà frappé de plein fouet par la crise financière de 2008 dont il ne parvient pas à se remettre malgré les plans de relance, le pays doit faire face à l’accroissement incontrôlé de sa dette publique qui dépasse 14.500 milliards de dollars, soit 74% du PIB à fin 2011. Tant et si bien qu’au début du mois d’août dernier, l’agence de notation Standard and Poor’s a dégradé d’un cran sa note qui était "AAA" depuis 70 ans, c’est-à-dire depuis la création de cette agence en 1941. Alors qu’il a déjà dû payer l'an dernier pour 414 milliards de dollars d'intérêts sur sa dette publique, soit 2,7% de son PIB, l'abaissement de cette note va provoquer un surcoût annuel de 100 milliards de dollars pour ses comptes publics.

Les conséquences de cette « double-dip crisis » (crise à double-creux) est souvent dramatique pour des centaines de milliers de familles américaines de la classe moyenne, qui contrairement aux Européens, ne bénéficiant pas de « safety-net » (filet de protection sociale), basculent du jour au lendemain dans la pauvreté.


                                                       François Descheemaekere

Ne pas manquer de lire le document ci-après qui fait le point sur les principaux impacts de la crise aux Etats-Unis.
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Grèce et Italie : le retour des technocrates qui ont contribué à générer la crise

[Le Point.fr]
 
Lucas Papademos et Mario Monti sont-ils les plus qualifiés pour sortir leur pays de la crise ? 

Lucas Papademos a été vice-président de la Banque centrale européenne. Ce gestionnaire sans esbroufe a quitté son bureau tranquille, à l'université de Harvard, où il enseignait l'économie. L'intitulé de son cours ? "La crise économique mondiale : réponses et défis". Les Grecs en premier, les dirigeants de la zone euro derrière, tous espèrent que celui qui a accepté, au terme d'interminables tractations, de devenir Premier ministre de Grèce arrive à Athènes avec, dans sa besace, suffisamment de réponses pour relever le défi d'éviter la faillite à son pays.En Italie, Mario Monti est fortement pressenti pour succéder à un Silvio Berlusconi totalement démonétisé.
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Les Européens font corps pour défendre l'euro

[Coulisses de Bruxelles]

Les démissions, à quelques jours d’intervalle, du Grec Georges Papandréou et de l’Italien Silvio Berlusconi peuvent être interprétées comme une victoire des marchés qui ne croyaient plus à la capacité de ces deux chefs de gouvernement de mener à bien les réformes nécessaires pour redresser les comptes publics de leurs pays respectifs. Leur remplacement par des techniciens incorruptibles, Lucas Papadémos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne, et par Mario Monti, ancien commissaire européen (1994-2004) ne peut que les rassurer.
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Les banques européennes attaquent la zone euro

[Coulisses de Bruxelles]

Le scénario du pire est en train de se produire : les banques européennes se débarrassent à tour de bras de la dette souveraine des pays de la zone euro jugés « à risques », au risque de précipiter la monnaie unique dans le gouffre. Ce mouvement, qui a débuté fin juillet, s’accélère et touche désormais la dette hexagonale qui n’est plus considérée comme un actif tout à fait sûr. C’est ce qui explique la montée accélérée des taux d’intérêt italien et l’écart de taux de plus en plus grand entre les obligations allemandes et françaises.
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L'Europe risque une nouvelle récession selon la Commission


[L'Expansion.com] 

La Commission européenne craint une nouvelle "phase de récession" en Europe. Elle vient de rabaisser fortement sa prévision de croissance pour 2012 à 0,5% contre 1,8% attendus initialement.

L'Europe risque de connaître une nouvelle "phase de récession", a averti jeudi la Commission européenne en révisant fortement en baisse sa prévision de croissance pour la zone euro l'an prochain à seulement 0,5% contre 1,8% attendu auparavant. "La croissance s'est arrêtée en Europe et nous pourrions connaître une nouvelle phase de récession", a prévenu le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, à l'occasion de la publication des prévisions économiques d'automne de l'exécutif européen.
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Le démantèlement de la zone euro n'est plus un sujet tabou

[Euractiv]

Les représentants officiels de l'Allemagne et de la France ont discuté de l'éventualité d'une révision radicale de l'Union européenne qui impliquerait la mise en place d'une zone euro plus intégrée et potentiellement plus restreinte, selon certaines sources à l'UE. Dans le même temps, le président de la Commission, José Manuel Barroso, a affirmé que le démantèlement de l'Union coûterait très cher. 

La France et l'Allemagne ont mené d'intenses consultations sur la question de l'établissement d'une zone euro plus restreinte au cours de ces derniers mois, et ce « à tous les niveaux », a déclaré à Reuters un représentant officiel de l'UE à Bruxelles qui a préféré conserver l'anonymat en raison du caractère sensible de ces discussions. « Nous devons rester très prudents, mais la vérité, c'est qu’il faut dresser la liste de ceux qui ne veulent pas faire partie du club et de ceux qui ne peuvent tout simplement pas en faire partie », a affirmé cette source.
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L'Union européenne à l'heure de Berlin

[L’Express]

Angela Merkel a acquis la conviction qu'il faut sortir d'un management de crise pour trouver une architecture durable afin de "stabiliser l'Union". Sous la pression des marchés, l'Allemagne assume le leadership du Vieux Continent, malgré elle. Et entend fixer le cadre de la gouvernance économique de l'eurozone. Cela suffira-t-il? 

C'est peu de dire que le caractère allemand s'accommode mal d'être pris au dépourvu. L'annonce, le 31 au soir, par le Premier ministre grec Georges Papandréou, d'un référendum sur le plan de sauvetage européen décidé cinq jours plus tôt, a sidéré à Berlin. Dans un communiqué sec, le ministère des Finances allemand rappelle alors que "le deuxième plan d'aide à la Grèce doit être en place d'ici à la fin de l'année".
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La sortie du nucléaire n'est pas pour demain

[Euractiv]

L'accident nucléaire de Fukushima a ouvert le débat sur l'avenir du nucléaire dans le monde. Les finances publiques atones des pays de l'UE et la demande partout croissante en énergie semblent cependant lui garantir un avenir à moyen terme.

 « Il y aura un avant et un après Fukushima. » Cette phrase, répétée à l'envi depuis la catastrophe nucléaire survenue au Japon en mars dernier est-elle en train de se vérifier? En Europe, les conséquences sont palpables. L'Allemagne a accéléré du jour au lendemain son arrêt du nucléaire, l'Italie a annoncé son intention de renoncer à cette énergie à la suite d'un référendum, et la Belgique est sortie du bois la semaine dernière.
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