lundi 7 novembre 2011

Le duo “Merkozy” s’est emparé des commandes du navire euro

Quand Tina est à la barre

 [Presseurop]

Editorial - Gian Paolo Accardo est un journaliste italo-néerlandais né à Bruxelles en 1969. Il a travaillé comme rédacteur à Internazionale et à Courrier international et comme correspondant pour l'agence de presse italienne ApCom. Il est rédacteur en chef adjoint de presseurop.eu. Il a un fil sur Twitter.

Depuis que la crise de la dette menace la tenue de la monnaie unique, le duo “Merkozy” s’est emparé des commandes du navire euro. Non pas en vertu d’un quelconque accord au sein des pays membres, mais en raison d’un simple constat : il n’y a pas d’alternative –  There Is No Alternative, TINA, comme disait une certaine Dame de fer.
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G20 : les ambitions déçues de la présidence française

[Le Monde]

Ce devait être le point d'orgue international de la présidence Sarkozy. L'actualité internationale en a décidé autrement. La crise grecque a monopolisé, vendredi 4 septembre pour le deuxième jour consécutif, l'attention des pays du G20, et quelque peu minimisé la portée de l'accord conclu à l'arraché en Europe la semaine précédente.
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Jean-Claude Trichet, sorti de la crise

[Coulisses de Bruxelles]

Mélancolie. Le mot vient à l’esprit de Jean-Claude Trichet, 68 ans, ni usé, ni fatigué, mais «mélancolique à l’idée de partir maintenant». Avec une pointe d’amertume à l’égard des politiques qui ont mis un temps fou à comprendre l’extrême gravité de la crise débutée en 2007 et rechignent toujours - la peur de perdre une once de pouvoir - à adopter les mesures radicales nécessaires pour sauver l’euro. Pour lui, le temps des grands politiques, qui avaient une expérience directe de la Seconde Guerre mondiale, est passé.
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Paul Trân Van Thin : « L'Europe et la Chine doivent s'apprivoiser »

[Euractiv]

L'UE et la Chine pourraient se révéler complémentaires et parvenir à donner la bonne impulsion à la gouvernance économique mondiale, mais elles devront s'apprivoiser pour y arriver, explique l'ancien ambassadeur dans un entretien accordé à EurActiv.com. 

Financièrement, la Chine pourrait sauver la zone euro avec ses 3000 milliards de dollars de réserves de change, dans la mesure où elle souhaite protéger son marché d'exportation, et ce malgré la réticence de la population chinoise. Toutefois, la Chine ne lèvera pas le petit doigt tant que la crise grecque ne sera pas résolue, a admis l'ancien ambassadeur Paul Trân Van Thin dans un entretien accordé à la rédaction bruxelloise d'EurActiv.
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Alms From China

[The New York Times]
Editorial

As soon as European leaders agreed on yet another plan to stabilize their finances, President Nicolas Sarkozy of France was on the phone to his Chinese counterpart, Hu Jintao, to persuade him to invest in the rescue. Klaus Regling, head of the new financial bailout fund for the euro zone, went to Asia to drum up support.
China has $3 trillion-plus in foreign exchange reserves, about a quarter invested in European bonds.
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Quand l'Amérique redécouvre l'Europe


[Les Echos]

Dominique Moisi. Conseiller spécial de l'Institut Français de Relations Internationales, après en avoir été le directeur adjoint. Il est également professeur à l'Université de Harvard.

Le président américain avait ignoré l’Europe. Les difficultés du Vieux Continent contraignent les Etats-Unis à s’en préoccuper, mais leur font en même temps prendre conscience de leur propre affaiblissement. Aujourd’hui, l’Amérique serait bien en peine de sauver l’Europe comme elle l’avait fait au lendemain de la Seconde Guerre mondiale

Vous êtes devenus un risque majeur pour notre économie ! » Mon interlocuteur n'est pas l'un de ces eurosceptiques américains qui ont toujours prédit l'effondrement final du projet européen. Il a cru à l'euro et à la construction européenne. Il est clair qu'il n'y croit plus aujourd'hui. Il ne se lance même pas dans une polémique inutile. Le moment est trop grave pour cela. Hier, avec la crise du « subprime », les Européens dénonçaient un capitalisme financier américain qui mettait en danger l'économie mondiale.
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Les indignés d’Amérique

[Telos]
 
Monique Dagnaud, Directrice de recherches au CNRS

Occupy Wall Street est un mouvement social non identifié. Les Indignés de la place Tahrir en appelaient à la démocratie. Ceux de la Puerta del Sol réclamaient des jobs. Ceux de la Place Syntagma s’insurgeaient contre la chape d’austérité infligée par la Troïka.
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