jeudi 3 novembre 2011

Le retour au franc tente très peu de Français

[Challenges]

Selon le sondage BVA-BFM-Avanquest et Challenges, plus de 3 Français sur 4 estiment que la France a intérêt à conserver l'euro comme monnaie. Ils restent néamoins majoritairement pessimistes sur l'avenir de la zone euro.

Nicolas Sarkozy a bien fait de s'exprimer devant les Français le 27 octobre. Cela lui a permis de rassurer son socle électoral, dont le moral remonte nettement ce mois-ci, et de le convaincre que les décisions prises permettront de sauver la zone euro (69 % des sympathisants de droite le pensent). En revanche, ni son action avec celle de ses collègues européens, ni son explication pédagogique télévisée ne lui ont permis de rassurer les Français dans leur ensemble.
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La zone euro montre la porte de sortie à la Grèce

Jean Quatremer, journaliste français, correspondant du journal Libération auprès de l'Union européenne, auteur du blog "Coulisses de Bruxelles, UE".

Si référendum il y a en Grèce, il portera sur l’appartenance ou non du pays à l’euro et donc à l’Union européenne, les deux étant liés, et non sur le plan de sauvetage européen adopté jeudi dernier, plan qui n’est pas « négociable » et dont l’application sera « accélérée ». À la veille du G20 de Cannes, la zone euro a clairement dit à Georges Papandréou, le premier ministre grec, qu’elle ne se laisserait pas prendre en otage par des problèmes de politique intérieure grecque. Libre à lui de consulter son peuple, mais il devra en tirer les conséquences.
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Référendum grec: la question qui tue

 [Myeurop]

"Voulez-vous que l'on vous pende ?" s'apprête-t-on à demander aux Grecs. C'est avant de les condamner à une austérité insupportable qu'on aurait dû les consulter. L'Europe continue de marcher sur la tête.

Rebelote. Encore une fois, le peuple est l'empêcheur de tourner en rond de l'Union européenne. Il y eut naguère les référendums danois, irlandais, néerlandais, français. Tous négatifs. Mais tous revotés ou contournés de manière à ce que triomphe la seule réponse autorisée aux questions sur l'Europe: "oui".
Cette fois, c'est au tour du peuple grec d'être invité à s'exprimer. Une invitation surprise qui a certes moins à voir avec les grandes exigences de la démocratie qu'avec la situation politique interne de George Papandréou. Une invitation jugée en tout cas scandaleuse par la plupart des dirigeants européens qui voient soudain remise en cause leur patiente édification d'un plan de sauvetage financier de la Grèce.

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Conséquences de la crise grecque : BNP Paribas va supprimer des "centaines de postes"

[Le Point.fr] 

Les activités de banque d'investissement, traditionnellement très juteuses, ont été fortement touchées par la crise de la dette.

Le groupe bancaire BNP Paribas annoncera aux alentours du 15 novembre des réductions d'effectifs qui concerneront des "centaines" de postes, a déclaré jeudi son directeur général, Beaudoin Prot, sur BFM Business. "Nous aurons des annonces de réductions d'effectifs", a déclaré Beaudoin Prot, répondant à une question sur des suppressions éventuelles d'emplois. Le numéro un de BNP Paribas a précisé que ces annonces interviendraient "autour du 15 novembre", devant "accompagner (leur) plan de réduction d'effectifs" sur dix ans.
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Zone euro - Le poids des agendas politiques nationaux

[Le Point.fr] 

Le système de l'unanimité bloque les décisions européennes.

Après la Finlande et la Slovaquie, le blocage grec sur le sauvetage de l'euro met en évidence une faiblesse du fonctionnement de l'Union monétaire qui doit en passer à chaque fois par l'unanimité de ses États membres dans un climat politique très chargé. "Constatant son incapacité à convaincre ses concitoyens des efforts exigés en contrepartie d'une aide substantielle, le Premier ministre Georges Papandréou ne peut pas être critiqué pour s'en remettre au peuple", estime Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Schuman, un centre de réflexion sur l'Union européenne. "Mais la manière dont il l'a fait est contraire non seulement à l'esprit européen, mais aussi au principe de coopération loyale" entre États inscrit dans le traité sur l'Union européenne, critique-t-il.
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Crise de la dette en Italie : solutions nationales ou européennes ?

[Euros du Village]

Suite à l’abaissement de sa note souveraine par les trois principales agences de notation en moins d’un mois, les projecteurs se tournent désormais vers la péninsule. La crise de la dette, qui frappe l’ensemble des Etats de la zone euro, met au grand jour les lacunes de la troisième économie européenne, dont les marchés se méfient de plus en plus. L’avenir de l’Europe monétaire s’y joue certainement.

L’Italie peut-elle faire couler l’Euro ? Une question légitime aujourd’hui, étant donné les doutes concernant la soutenabilité de la dette colossale du pays, atteignant 120% du PIB, soit 1900 milliards d’euros.
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Les Chinois sont réticents à l'idée de "prêter à ceux qui jouissent du luxe et du bien-être"

[Le Monde]

L'opinion publique chinoise peine à comprendre pour quelles raisons Pékin devrait aider l'Europe. 

En visite en Autriche, avant de se rendre au sommet du G20 de Cannes (Alpes-Maritimes), le président Hu Jintao s'est dit "convaincu", lundi 31 octobre, de la capacité de l'Europe à s'extirper du marasme et le gouvernement chinois a précisé qu'il pourrait s'engager dans le fonds de stabilité européen (FESF), même s'il attend davantage de détails. Mais le peuple chinois, lui, est franchement sceptique.
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L'UE face au nucléaire : des positions divergentes entre les Etats membres

[Touteleurope]

Depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars dernier, certains pays européens ont décidé de revoir leur politique dans ce domaine, en mettant fin au développement du nucléaire sur leur territoire. D'autres, au contraire,  ont entrepris un renforcement de leurs structures, en particulier au niveau de la sécurité de leur centrale.
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