mercredi 2 novembre 2011

Référendum en Grèce

Alors que le plan de sauvetage de la Grèce et de la zone euro était à peine adopté après des mois de négociations et devait être mis sur les rails lors de la réunion du G10 à Cannes demain,  l’annonce surprise d’un référendum par le Premier ministre de la Grèce est un coup de tonnerre qui déclenche une panique générale sur les marchés partout dans le monde.

Dans toutes les capitales européennes, les gouvernements sont consternés et indignés par cette décision prise sans concertation et on crie à la trahison.

Même s’il est encore trop tôt pour mesurer quel seront tous les impacts de cette annonce, de nombreux commentateurs pensent qu’elle ruine plusieurs mois d’efforts entre les pays membres de la zone euro en brisant une solidarité déjà très fragile et en compromettant la viabilité même de la zone euro.

L’intervention personnelle non-programmée du président français à la télévision hier, Fête de la Toussaint, en milieu d’après-midi, fait rarissime,  est un signe de ce que l’Europe est en train de vivre l’un des épisodes les plus graves de son histoire.

                                                            François Descheemaekere
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L'annonce d'un référendum en Grèce déclenche la panique

[Euractiv]

L'annonce surprise du premier ministre grec, George Papandreou, de la décision de son gouvernement d'organiser un référendum sur l'accord difficilement conclu sur le sauvetage du pays de la faillite a fait déferler une vague de panique sur l'Europe et le reste du monde.

The Greek cabinet early today (2 November) unanimously backed a plan, first announced by Papandreou on Monday, to hold a referendum over the rescue plan recently agreed by eurozone leaders (see background). At the seven-hour emergency cabinet meeting Papandreou said that a referendum would offer "a clear mandate" for austerity measures demanded by other eurozone members.
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Référendum grec : le coup de tonnerre de Papandréou

[Le Taurillon]

Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a annoncé lundi soir la mise en place d’un référendum sur l’accord européen de sauvetage de la zone Euro adopté jeudi 26 octobre. Cette annonce a fait l’objet d’un véritable coup de tonnerre alors que l’ensemble des dirigeants européens pensaient avoir trouvé une issue à la crise. Entre respect de la démocratie et irresponsabilité politique, analyse de l’annonce de Papandréou.

 « Les Grecs veulent-ils l’adoption du nouvel accord ou le rejettent-ils ? Si les Grecs n’en veulent pas, il ne sera pas adopté ». Par cette phrase prononcée lundi 31 octobre, Georges Papandréou a mis le feu aux poudres de l’économie européenne. Alors que bon nombre de dirigeants et de spécialistes européens pensaient avoir fait le plus dur, voilà que l’accord obtenu à l’arrachée dans la nuit du 26 au 27 octobre pourrait être soumis au vote souverain du peuple grec. Pour rappel, cet accord prévoit l’effacement de 50% de la dette grecque d’ici 2020 soit l’équivalent de 100 milliards d’euros, le renforcement de la capacité de prêt du Fond européen de stabilité financière (FESF) pour atteindre 1000 milliards d’euros et la recapitalisation des banques.
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Austerity Faces Test as Greeks Question Their Ties to Euro

[The New York Times]

The crisis of the euro zone has finally hit the potholed road of real politics, with the Greeks now openly questioning whether their commitment to Europe and its single currency still matters more to them than control over their own future and economic well-being.

During the two-year financial crisis, the wealthier countries of northern Europe, led by Germany, have insisted that their heavily indebted brethren in the south radically cut spending in return for emergency loans. They have stuck to that prescription even though austerity has undermined growth and increased unemployment in Greece, Spain, Portugal and now Italy, betting that people in those countries will swallow the harsh medicine because their only alternative is to default and possibly leave the euro zone altogether.
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Britain, Watching Europe, Seeks to Preserve Influence

[The New York Times]

Even as Britain hopes for an end to the debt crisis plaguing the euro zone, it also fears an outcome that may threaten its influence in the European Union and London’s role as a financial center.

The broad market sell-off Tuesday on news from Greece only makes that outcome more uncertain. Before this latest jolt to the euro zone, the British prime minister, David Cameron, was already in a delicate dance, trying to defend his relevance in the European Union while trying to sidestep politicians and policy makers in London who would just as soon pull out of the bloc altogether. Notably, Mr. Cameron, as prime minister of one of the 10 member states that do not use the euro, was not invited to dine with government leaders of euro nations in Brussels last week. And he was excluded from the talks on how to save the single currency.
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Appeler la Chine à la rescousse de la zone euro, pas nécessairement une bonne idée

Noëlle Lenoir est ancien ministre délégué aux affaires européennes, Professeur affiliée à HEC dont elle préside l'Institut de l'Europe.

A la veille du G20 de Cannes des 3 et 4 novembre, Barack Obama, le Président des Etats-Unis annonce que son pays ne financera pas la zone euro. Pour lui, les Européens ont les moyens de résoudre eux-mêmes leurs problèmes. Et d’ajouter que s’ils le veulent, ils n’ont qu’à se tourner vers les pays émergents, notamment la Chine.

Cette idée a effectivement été évoquée lors du Sommet européen du 26 octobre à la suite duquel le Président français a téléphoné au Président Hu Jintao. Serait-ce une bonne idée que d’appeler la Chine à la rescousse de la zone euro ? Pas forcément. Une telle demande serait lourde de conséquences. Le gouvernement chinois vient d’indiquer qu’il n’apporterait en tout état de cause pas plus de 100 milliards d’euros d’aide (l’option européenne étant pour l’instant de recueillir l’aide soit à travers un « Special Purpose Vehicle », soit sous forme d’achat d’obligations émises à cette fin par le FMI)
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Vers une augmentation du chômage mondial et des risques de troubles…

World Heading for Jobs Recession, Unrest: ILO

[CNBC]

The world economy is on the verge of a new and deeper jobs recession that will delay the global recovery further and may spark social unrest in "scores of countries," the International Labor Organization said on Monday. 

A stalled global economic recovery has begun to affect labor markets dramatically and, on current trends, it will take at least five years for employment in developed countries to return to the levels before the crisis, one year later than projected last year, according to the new "World of Work Report 2011: Making Markets Work for Jobs." "We have reached the moment of truth. We have a brief window of opportunity to avoid a major double-dip in employment,” Raymond Torres, director of the ILO International Institute for Labor Studies, said in the statement. Around 80 million jobs will need to be created over the next two years to return employment to the rates from before the crisis, according to the ILO report.
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Le chômage à son plus haut niveau historique dans la zone euro

[Eurostat]

Le taux de chômage dans la zone euro a atteint 10,2% de la population active en septembre, son plus haut niveau historique, légèrement au-dessus des 10,1% enregistrés en août, selon des données publiées le 31 octobre par l'office européen des statistiques Eurostat.
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