mercredi 26 octobre 2011

Crise de la dette : l'Europe en morceaux

[La Tribune]

La réforme de la gouvernance de la zone euro induit désormais la mise en place de plusieurs stades d'intégration européenne avec, au centre, les pays à triple A de la zone euro. Une évolution que contestent les autres pays, à commencer par le Royaume-Uni.

Deux sommets pour une Europe ? Ce mercredi soir, les vingt-sept membres de l'Union européenne se réuniront pour trouver la « solution durable » à la crise budgétaire... avant que dix pays ne quittent la salle pour laisser les dix-sept membres de la zone euro plancher à leur tour. La scène pourrait sembler cocasse si elle n'était pas l'allégorie d'une Europe que la crise de la dette soumet à des forces centrifuges massives. Les dix pays de l'UE non membres de la zone euro ne veulent plus jouer les spectateurs de sommets censés sauver le processus d'intégration économique.
Il est vrai que toucher à l'organisation de la zone euro, c'est toucher à celle de l'ensemble de l'Union.

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Sommet européen : ce que feraient les candidats à l'Elysée s'ils étaient présidents

[Les Echos]

« Les Echos » ont demandé à François Hollande, François Bayrou, Eva Joly, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ce qu'ils feraient si mercredi soir ils devaient gérer en tant que chef de l'Etat le sommet européen.
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Angela Merkel, si forte à Bruxelles, si faible chez elle…

[Myeurope]

Angela Merkel impose aux dirigeants européens ses décisions sur le sauvetage de la Grèce et l'avenir de la zone euro. L'Allemagne est aux manettes, la France à la remorque, pour éviter le pire. Pourtant, le pilote est affaibli dans son propre pays. Mercredi, la Chancelière doit absolument obtenir l'aval des députés, juste avant de retourner à Bruxelles pour le sommet crucial pour l'Europe.

Le contraste est saisissant. Vu de Bruxelles, Angela Merkel semble être la "kaiserin" qui impose ses quatre volontés à ses partenaires européens. Le défaut partiel d’au moins 50% de la dette grecque ? Une volonté de Berlin… La convocation publique de Silvio Berlusconi pour se faire remonter les bretelles et accepter un plan de rigueur budgétaire ? Une idée de la Chancelière… La recapitalisation des banques ? Une exigence de l’Allemagne…
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Crise de la dette : les enjeux du sommet européen

[Toute l’Europe]

Elie Cohen : " La crise actuelle montre que le chaos institutionnel européen n'a jamais été aussi grand.

Les discussions sur un plan de sortie de la crise des dettes souveraines n'ont pas abouti, une fois de plus, dimanche dernier lors du tant attendu Sommet européen. Elie Cohen, directeur de recherche au CNRS, professeur à Science-po et membre du Conseil d'analyse économique auprès du Premier ministre décrypte les enjeux d'un accord européen.

Touteleurope.eu : Les partenaires du G20 attendent toujours un accord global de l'UE pour faire face à la crise. Les grandes lignes dressées ce dimanche et normalement confirmées mercredi prochain suffiront-elles à les rassurer ?
Elie Cohen : Le mode de résolution de la crise qui a été adopté par les Européens depuis maintenant deux ans est un mode de résolution progressif, gradualiste. Jamais les Européens n'ont considéré, et en particulier les Allemands, qu'un seul train de mesures pouvait régler tous les problèmes à la base.  Et ce pour une raison très simple : ils sont conscients que la crise actuelle se base sur le modèle économique, institutionnel et politique, mis en place après le traité de Maastricht, qui ne fonctionne pas.
Au lieu d'une convergence des économies européennes, on a assisté à une grande divergence entre le Nord et le Sud de l'Europe. Il y a donc un enjeu majeur de compétitivité et de modèle économique. Cela se traduit par des déséquilibres de balance courante qui n'ont cessé de se creuser entre ces deux Europe. C'est un problème de fond qu'on ne peut pas régler en un week-end.

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A guide to the euro crisis summit

[The Telegraph]

Economics editor Philip Aldrick addresses the key issues European leaders are trying to sort out in Brussels – and what it means for Britain

Remind me, why is Europe in crisis?
Markets are giving up on the whole euro project due to the high levels of public borrowing in several eurozone countries, and the monetary straitjacket a currency union imposes. At the centre of the crisis is Greece, which clearly cannot repay its debts. On its own, Greece would be small enough for the eurozone to contain, but similar questions are now being asked about the far larger economies of Spain and Italy. As things currently stand, the eurozone simply does not have the firepower to rescue Spain and Italy, having already bailed out Greece, Portugal and Ireland.
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France : falling productivity, a stagnating economy and growing debt

[Der Spiegel]

Bonjour Tristesse : France Stares into the Euro-Crisis Chasm

Falling productivity, a stagnating economy and growing debt: France's economic health leaves plenty of room for improvement. Markets have begun to notice and the country threatens to become mired in the ongoing European debt crisis.

When it comes to French economic competitiveness, Guy Maugis has a front row seat. The 58-year-old is president of the German-French Chamber of Commerce and head of Bosch France. Some 8,400 people work in the French subsidiary of the German electronics giant and Bosch France long enjoyed a cost advantage over its parent company. "But we've completely lost it in the last 10 years," says Maugis. Maugis' observations are reflected in the data as well: The French economy is losing its competitive edge. Productivity has declined dramatically and the balance of trade is chronically negative. And now the country is also being sucked into the euro crisis.
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Bruxelles envisage un « remboursement en énergie solaire » pour Athènes

[Euractiv]

Günther Oettinger, le commissaire à l'énergie, Philip Lowe, le directeur général à l'énergie, et Horst Reichenbach, le responsable du groupe de travail de l'UE à Athènes, ont envisagé la possibilité de permettre à la Grèce de rembourser une partie de ses dettes aux Etats membres de l'UE, tels que l'Allemagne, en leur fournissant de l'énergie solaire.

EurActiv has learned that the EU’s energy directorate general has been asked to investigate the idea’s potential, which is so far hampered by a lack of enthusiasm from EU nations. “Several German companies have expressed interest in the idea but it would clearly be more interesting if several member states were involved,” a senior source told EurActiv. Marlene Holzner, a spokesperson for the energy commissioner Gunther Oettinger confirmed that talks were ongoing.
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