mardi 20 septembre 2011

Standard and Poor's dégrade l'Italie

Standard and Poor's (S&P) a annoncé lundi avoir abaissé d'un cran la notation de l'Italie, en raison des faibles perspectives de croissance, qui vont compliquer la réduction du déficit et de la dette, et de la fragilité de la majorité de Silvio Berlusconi.
 
La note de la dette à long terme a été abaissée de A+ à A et la note à court-terme de  A-1" à A-1, a indiqué l'agence de notation dans un communiqué. La perspective de ces notes est "négative", ce qui signifie que l'agence d'évaluation financière envisage encore de les abaisser. Aux yeux de l'agence, l'Italie reste dans la catégorie des émetteurs obligataires solides mais susceptibles d'être affectés par des changements de la situation économique. Standard and Poor's est la première agence à dégrader la notation de l'Italie qui n'avait jamais été abaissée depuis le début de la crise de la dette, contrairement à celle des autres pays fragiles de la zone euro.
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La zone euro menace la Grèce de faillite

Jean Quatremer, journaliste français, correspondant du journal Libération auprès de l'Union européenne, auteur du blog "Coulisses de Bruxelles, UE".

 La Grèce a usé jusqu’à la corde la patience de ses partenaires de la zone euro qui constatent que les réformes annoncées pour redresser des finances publiques en perdition sont soit très partiellement appliquées, soit pas du tout, au point que le déficit public se creuse à nouveau. Le contraste avec l’Irlande, qui a déjà renoué avec la croissance, mais aussi le Portugal est frappant.
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La BCE a sous-estimé le risque d'une récession à double creux

Dans sa lutte contre l’inflation et ses appels à une consolidation budgétaire, la Banque centrale européenne a surestimé l’ampleur de la reprise économique et sous-estimé la menace d’une deuxième récession, a confié Barry Eichengreen lors d’un entretien accordé à EurActiv.

Le professeur de Berkeley, à l'université de Californie, a expliqué que l'Europe avait rapidement pris des mesures d'austérité « en partie à cause de l'aspect économique », dans le cas des pays surendettés comme la Grèce et l'Irlande, mais aussi à cause d'« une phobie politique des déficits budgétaires, car il existe une phobie politique de l'inflation ». Le déficit public moyen des pays de la zone euro en 2010 était de 6 %, à savoir deux tiers de celui des Etats-Unis, à 9 %. Alors que Réserve fédérale américaine a établi son taux d'intérêt principal à 0 %, le plus bas possible pour encourager l'investissement, la Banque centrale européenne (BCE) a quant à elle augmenté son taux équivalent à 1,5 % en juillet dernier par peur de l'inflation. M. Eichengreen a affirmé que la BCE avait commis une erreur.
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Finlande et Slovaquie vs Eurozone ou la nécessité du fédéralisme

Jean Quatremer, journaliste français, correspondant du journal Libération auprès de l'Union européenne, auteur du blog "Coulisses de Bruxelles, UE".

 Il faudrait presque remercier Helsinki et Bratislava qui fournissent la preuve de l’extrême nocivité de la méthode intergouvernementale, c’est-à-dire d’un mode de gouvernance donnant un droit de veto à chacun. Ces pays, qui pèsent moins de 11 millions de personnes à eux deux, bloquent, en effet, l’adoption d’un texte qui concerne l’ensemble de la zone euro peuplée, elle, de 322 millions de personnes. Autant dire qu’il s’agit d’un cas d’école. 
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L'euro ne mourra pas, la volonté politique le sauvera

Christophe Bouillaud est professeur de science politique à l’Institut d’Etudes politiques de Grenoble depuis 1999. Il est spécialiste à la fois de la vie politique italienne, et de la vie politique européenne, en particulier sous l’angle des partis.

Alors que la crise n'en finit plus de toucher les pays européens, beaucoup prédisent la fin de la monnaie unique telle que nous la connaissons aujourd'hui. Une vision catastrophiste que contredit une observation attentive de la situation politique du continent...

Il se fait grand bruit ces derniers mois d’un possible éclatement de la zone Euro. Des économistes évoquent, pour certains d’entre eux avec une délectation presque morbide, ce scénario qui mettrait fin à l’aventure européenne engagée dans les années 1950. Le plus grand nombre de ces Cassandre envisagent la sortie de la Grèce de l’Euro, afin qu’elle restaure ainsi sa compétitivité telle une Argentine se désamarrant du dollar au début de la décennie 2000. Certains ajoutent à ce premier scénario un effet domino, avec une sortie en cascade de tous les membres un peu faiblards ces temps-ci de la zone Euro (Portugal, Espagne, Italie, etc.). Quelques-uns se font peur en supposant à l’inverse que ce sont les forts qui abandonneront les premiers le navire
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Mais qu’attend donc la France pour se lancer dans la conquête d’Internet?

Alors que nous vivons une véritable révolution numérique, la France n'apparaît qu'au 20ème rang des puissances du web dans différents classements internationaux. Un manque de réactivité gravement dommageable pour notre économie et notre rayonnement futurs

Riche de ses opportunités pour ses promoteurs, la révolution du Numérique sera fatale à ceux qui ne sauront pas l’accompagner. C’est ce que tous les indicateurs nous somment de craindre. En effet, alors que l’économie numérique compte pour 6,5% du PIB mondial, et que sa contribution à la croissance économique est annoncée aux alentours de 25% en 2011, et anticipée à hauteur de 50% en 2030, la France fait pâle figure dans les classements internationaux
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Stuck in the Great Recession’s pessimism trap

By Robert J. Samuelson est journaliste et chroniqueur économique pour Newsweek et  le Washington Post. Il est l'auteur de “The Great Inflation and Its Aftermath: The Past and Future of American Affluence” (2008).

As often as not, I devote a column to the Census Bureau’s annual report on “Income, Poverty and Health Insurance Coverage.” It’s a statistical benchmark that traditionally measures our progress — or lack of it — in improving the economic well-being of Americans. But the report for 2010, which was released last week and received a huge amount of coverage, fails miserably. It understates the bad news. Not that the findings are upbeat. Quite the opposite: They’re grim. Median household income (the income precisely in the middle of the distribution) was $49,445, down 6.4 percent from 2007 ($52,823), the recent peak, and the lowest since 1996 ($49,112). Comparable declines have occurred in the past; for example, the drop from 1979 to 1983 was 5.7 percent. All these figures are expressed in inflation-adjusted 2010 dollars. The official poverty rate tells a similar story.
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