vendredi 16 septembre 2011

EU faces risk of credit crunch

European finance ministers have been warned confidentially of the danger of a renewed credit crunch, as a "systemic" crisis in eurozone sovereign debt spills over to banks.
 
In a report prepared for ministers meeting in Poland on Friday and Saturday, obtained by press agency Reuters yesterday (14 September), senior EU officials said the 17-nation currency area faced a "risk of a vicious circle between sovereign debt, bank funding and negative growth". "While tensions in sovereign debt markets have intensified and bank funding risks have increased over the summer, contagion has spread across markets and countries and the crisis has become systemic," the influential Economic and Financial Committee said.
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Pour comprendre la crise de l’euro

Dans cet article rédigé avec une grande qualité pédagogique, le quotidien La Croix répond aux principales questions concernant la crise.
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Pourquoi les dettes des pays européens intéressent les Brics

Au cours d'une semaine de chaos boursier sur les marchés européens, plusieurs signes se sont accumulés d'une possible intervention des pays émergents en Europe. Tout a commencé par un confidentiel du Financial Times indiquant, lundi 12 septembre, que le président du fonds souverain chinois China Investment Corp (CIC) et de hauts fonctionnaires de Pékin s'étaient rendus en Italie la semaine dernière. Puis, mardi, le quotidien économique brésilien Valor Economico évoquait la possibilité d'une intervention du géant sud-américain,
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Match Cohn-Bendit Le Pen au Parlement européen

En pleine séance plénière du Parlement, les deux eurodéputés ont assuré le spectacle lors d'un vif échange au sujet des propos de Jean-Marie Le Pen sur les attentats de Norvège. (Voir la vidéo)

Le débat parlementaire sur les attaques d'Anders Breivik qui ont fait 77 morts l'été dernier a tourné au vinaigre, mercredi après-midi à Strasbourg.  Le patron des députés verts européens Daniel Cohn-Bendit a jugé que les propos tenus à l'époque par Jean-Marie Le Pen étaient "racistes" et "abjects". Selon lui, un tel discours est une "honte" et "inacceptable" pour une assemblée "comme la nôtre".  Peu après la tuerie d'Utoya et l'attentat à la bombe d'Oslo, le leader frontiste avait jugé que "ce qui est irresponsable, c'est l'attitude de l'Etat norvégien, qui met une heure et demie à envoyer une police pour maîtriser cet énergumène".  Il avait été encore plus loin en ajoutant que la "naïveté" du gouvernement norvégien et de la société était "plus grave" que les attaques perpétrées par Anders Breivik, qui ne seraient qu'un "accident".
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Les jeunes, des précaires à temps plein

La crise favorise l'émergence d'une nouvelle classe sociale en Europe. Nommée "le précariat" par les sociologues, elle est composée de jeunes sans perspective d'emploi correct et d'une vie décente.

La jeunesse polonaise actuelle est la première génération "rassasiée". Selon le rapport gouvernemental "Młodzi 2011" ("Les jeunes 2011"), les Polonais de 15 à 34 ans ressemblent à leurs camarades ouest-européens : hédonistes assumés, fervents consommateurs, ils affichent un rapport plutôt détaché à l'institution du mariage, cultivent leur individualisme, mais tiennent à être utiles pour la collectivité. Tout en considérant le travail comme le socle de leur réussite et bonheur futurs, ils peinent de plus en plus à en trouver. Les Polonais de 18 à 34 ans représentent plus de la moitié des chômeurs déclarés, et le taux de chômage de leur tranche d’âge est deux fois plus élevé que la moyenne nationale de 11,7% (données de juillet 2011).
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Les Turcs veulent entrer dans l'UE

Les Turcs sont toujours en faveur de l'adhésion de leur pays à l'Union européenne, et sont par ailleurs en majorité critiques des Etats-Unis, selon un sondage présenté aujourd'hui.

 Une personne sur deux (48%) sondée en Turquie par le German Marshall Fund (GMF) pense que l'entrée de son pays dans l'UE serait une bonne chose, un pourcentage en hausse de 10 points par rapport à l'année dernière, mais loin des 73% d'opinions favorables enregistrées en 2004. Les Européens sont, eux, 39% à juger que l'entrée de la Turquie serait "ni bonne ni mauvaise". Quelque 29% pensent que ce serait une mauvaise chose, et 26% une bonne chose.
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L’Europe doit se mettre à « l’école de la nature »

Après l’échec de la stratégie de Lisbonne et en anticipant sur l’« Europe 2020 » l’UE doit établir un nouveau projet de civilisation qui respecte l’environnement et les futures générations, menant l’Europe à une nouvelle révolution industrielle capable de donner naissance à un capitalisme « naturel », écrit Laurent Ledoux, directeur de l'association Philosophie & Management.

Laurent Ledoux est administrateur de l'association Philosophie & Management et cadre de direction d'une grande banque.

"Au printemps 2000, 15 chefs d'États proposèrent une stratégie à long terme qui devait permettre àl'Europe de devenir « le continent le plus performant dans l'économie de la connaissance ». Trop optimiste, avec trop de priorités et un suivi irrégulier, la stratégie dite de Lisbonne devint vite velléitaire tandis que les fondamentaux de la stabilité de l'Euro furent ignorés de façon cavalière. Seuls certains pays investirent dans l'économie de la connaissance : les nordiques, principalement, et ils s'en portent bien mieux, merci pour eux.  A l'heure des bilans, il apparaît clairement que la faiblesse de Lisbonne ne résidait pas tant dans ses objectifs que dans une surestimation de la capacité des entreprises et sociétés européennes à produire cette connaissance, ainsi que celle de la société européenne à changer et à innover. Aujourd'hui, une décennie plus tard, l'Europe élargit pourtant ses ambitions pour 2020 : elle continue à se voir plus « intelligente », mais se voit en outre plus inclusive et plus « verte ».
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